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Ce mois ci à la Flaq : Rémi Petit

Publié le 19 décembre 2012 par Unionstreet

Ce mois ci à la Flaq : Rémi Petit

Ce mois ci à la Flaq, c’est Rémi Petit qui investit les murs. Cette fois, c’est une expo un peu plus différentes des autres que je vais vous présenter. Différente sur plusieurs niveaux, tout d’abord car nous sommes à l’origine de ce projet mais également car ce mois ci, notre QG fête ses 2 ans d’existence ! Il a pris le temps de partager une bière avec nous le temps d’un échange de questions / réponses.

Union Street : Hello Rémi, est-ce que tu peux te présenter ?

Rémi Petit : Hello, je m’appelle Rémi Petit, je suis plasticien/sculpteur de vide le 20 décembre à la Flaq.

US : Qu’est ce que la sculpture de vide ?

RP : C’est un concept que j’ai mis au point, c’est l’idée de faire des sculptures qui sont principalement constituées de vide. Je sculpte en rajoutant de la matière à l’inverse d’une sculpture classique où on en elève ensuite je joue avec du phosphore et de la peinture.

US : Tu as fais quoi comme études ?

RP : J’ai fais 5 ans de beaux arts à Tourcoin.

US : En soit, c’est de l’anamorphose ?

RP : En soit oui pour la plupart des pièces, il y aussi de l’architecture de vide ou je joue avec les trompes l’oeil, les points de fuites, la perspective.

Ce mois ci à la Flaq : Rémi Petit

US : Comment t’es venu le concept ?

RP : C’est le résultat d’une longue évolution, ça a commencé en 2006, j’ai commencé par faire des colonnes de bois noire, il fallait regarder le vide entre les colonnes pour déceler un personnage qui apparaissait. Déjà c’était l’idée de regarder le vide. Elles étaient de la même taille au début, ensuite ça a varié selon la taille, j’ai fais entrer le point de vue fixe. Ensuite, je suis passé a la sculpture du vide, il me fallait un matériel pré usiné pour faire des sections dans l’espace. C’est pour ça que j’ai choisi le fil qui me permettait de sculpter le vide. J’ai commencé par tendre des fils dans des espaces éclairés entièrement blanc sur lesquels j’apposais de la peinture noire. Mais mon problème c’était l’architecture qui cassait les volumes ,avec les ombres. Pour casser ses problèmes d’architecture je suis parti sur des espaces noirs.

Là on est en 2008, je découpe l’espace avec des fils dans des chambres noirs avec des fils et du phosphore, ça ma permit de créer des volumes des architectures et des trompes-l’oeil.

Ce mois ci à la Flaq : Rémi Petit

US : Comment tu as découvert les anamorphose ?

RP : En fait, j’ai plusieurs références artistique du genre, Georges Rousse, Felicé Varini, Marcus Retch, sont mes princpales inspirations, il y aussi des mias de mon école d’art qui m’ont inspirés et qui m’ont mené à l’anmorphose.

US : Tu prépares quoi à la Flaq ?

RP : Je prépare une architecture du vide, la nouveauté c’est que ce sera branche sur moteur, ca va vibrer. Il y aura 3 types d’anamorphoses différentes. Je présenterai aussi des colonnes afin que l’on puisse voir l’évolution de mon travail.

Ce mois ci à la Flaq : Rémi Petit

L'ami Rémi

US : Qu’est-ce qu’on est sensé voir dans ton installation ?

RP : On est sensé voir des figures impossibles

Rejoignez vite l’événement facebook ! On vous attends jeudi 20 décembre au soir à la Flaq 36, rue Quincampoix !


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