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Possédée - Critique vidéo

Par Nopopcorn @TeamNoPopCorn

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La dernière production de Sam Raimi ne nous a pas POSSÉDÉE !

Synopsis : "Clyde (Jeffrey Dean Morgan) et Stephanie Brenek (Kyra Sedgwick) ne voient pas de raison de s'inquiéter lorsque leur fille cadette Em devient étrangement obsédée par un petit coffre en bois acheté lors d'un vide grenier. Mais rapidement, son comportement devient de plus en plus agressif et le couple suspecte la présence d'une force malveillante autour d'eux. Ils découvrent alors que la boîte fut créée afin de contenir un Dibbuk, un esprit qui habite et dévore finalement son hôte humain."

La critique en vidéo du film POSSÉDÉE by la Team NoPopCorn

(Ne manquez pas le bêtisier à la fin de la vidéo)
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La version texte de la critique

Yanchasp portrait 100px
Le(s) plus

Les plus de ce film résident avant tout dans le jeux des acteurs:
La jeune actrice Natasha Calis qui joue EM, réussit à nous inquiéter même (surtout) sans maquillage, simplement en nous fixant du regard.(...)

  • L'Avis de Yanchasp - Cliquez pour lire la suite (5/10)


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    Son jeu nous accroche aussi dans la scène où Emily regarde son père fixement sans cligner des yeux, en versant une larme, lorsqu'elle tente de contrôler le démon qui est en elle alors que son père tente un exorcisme.

    Ce film nous dévoile aussi de nombreuses scènes très bien emmenées :
    La scène des mites est bien réalisée : l'utilisation de vrais mites - qui change des sauterelles habituelles - est une bonne idée et rend cette scène particulièrement crédible et angoissante.
    La scène de "la fourchette" à table est aussi très réussit et l'appétit féroce de la petite nous inquiète réellement !

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    Le(s) moins

    Malheureusement ça ne fait pas peur!
    On n'est pas surpris et le film a surtout déjà pris un sacré coup de vieux avant sa sortie!
    Utiliser un thème bien connu comme l'exorcisme, est déjà très risqué et l'est d'autant plus quand le film ne présente aucune originalité ni nouveauté comme c'est ici le cas.

    Bien qu'il nous mette très vite en haleine avec une première scène très réussie qui entre directement dans le vif du sujet avec un coté "old school", ce film est au final plutôt mou, tourne en rond et nous apparaît plus comme un vieux film plutôt qu'un hommage aux films d'horreur des années 80.

    A noter quelques incohérences qui encombrent le film comme par exemple "la bague" que personne ne remarque sauf à la fin alors qu'elle est un élément important.
    Et aussi quelques déceptions comme par exemple la mise en avant de Sam Raimi (producteur) sur l'affiche et dans la bande-annonce, qui pouvait nous laisser penser que le papa de "Evil Dead" allait nous faire plaisir, bien qu'au final nous soyons déçus!

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    Conclusion

    Malgré quelques bonnes idées, ce film qui aborde le thème qui me fait le plus peur habituellement au cinéma, ne m'a même pas fait frissonner. Ma Note 5/10.

Spaz portrait 100px
Le(s) plus

Pour faire mon malin je dirai que je suis content d'avoir vu Possédée au cinéma car je l'avais raté en vidéo-club en 1989 tant il ressemble à ses séries B fantastiques dont on se régalait alors jusque dans sa dernière scène. (...)

  • L'Avis de Spaz - Cliquez pour lire la suite (5/10)

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    C'est ce qui en fait son charme, Possédée est un film d'exorcisme ultra classique où l'on retrouve toutes les figures du genre, petits changements de comportements, apparitions de vermines (ici des mites), jusqu'à la pleine possession qui nécessite l'intervention d'un exorciste.
    L'originalité ici est que le démon est issu de la tradition judaïque et que l'exorciste est un rabbin orthodoxe (joué par un chanteur de reggae juif Matisyahu).

    L'interprétation est solide avec des comédiens confirmés comme Jeffrey Dean Morgan (Watchmen) pour une fois dans un rôle positif de père de famille et Kyra Sedgwick (The Closer : Enquêtes Prioritaires).
    La petite interprète de la possédée Natasha Callis est convaincante et arrive par son jeu à imprimer les seuls moments un peu dérangeants du film.
    La réalisation du revenant Ole Borbedal est fonctionnelle faute d'être inspirée.

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    Le(s) moins

    Pourtant si il a pour moi le charme de la nostalgie, le fantastique a bien évolué depuis les années 80 et le film est malgré son label "inspiré de faits rééels", manque trop de surprises ou de vrais moments de terreur.
    Possédée abuse de montée de volume de musique inquitante, de "jump scares"

    Les scènes d'horreur manquent d'impact quand on les compare par exemple à celle de SINISTER qui lui aussi reprenait un thème classique avec une execution beaucoup plus moderne.

    Pour une apparition inquiétante du démon lors d'une scene d'IRM on a droit à une autre en pleine lumière assez ridicule.
    De plus son personnage de beau-pere déplaisant et ces retrouvailles finales des parents divorcés fleure bon la morale reaganienne.

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    Conclusion

    Malgré son label "Sam Raimi présente" on ne retrouve pas la folie du réalisateur d'Evil Dead dans cette série B ultra-classique qui si elle est réalisée et jouée de manière compétente s'oublie dés que les lumières se rallument. 5/10

Possedee - Affiche 200px

Possédée

Produit par: Sam Raimi.
Réalisé par: Ole Bornedal.
Avec: Jeffrey Dean Morgan, Kyra Sedgwick et Natasha Calis.
Genre: Epouvante-horreur, Thriller.
Nationalité: Américain.
Titre original: The Possession.
Date de sortie: 26 décembre 2012.
Public: Interdit aux moins de 12 ans.


 

  • Bande Annonce - Version Originale Sous Titrée (Cliquez Ici)

  • Les Anecdotes !


    Dans Les Possédés, plusieurs individus adoptent un comportement étrange après avoir acquis des reliques antiques dans divers vide-greniers. Il se trouve que certains de ces objets anciens auraient contenu un "dybbuk", sorte d'esprit démoniaque qui hante le corps d'un individu auquel il reste attaché. Cette légende, directement issue de la mythologie hébraïque, s'est ensuite transmise dans les croyances d'Europe de l'Est.

    Dybbuk signifie "attachement" en hébreu. Ce nom a été donné à ce démon en raison du lien très puissant qui l'attache à sa victime lorsqu'il en prend possession.

    Le film, inspiré d'une légende juive, est à l'origine basé sur un article du LA Times qu'avait signé la journaliste Leslie Gornstein après s'être elle-même intéressée aux fameuses "boîtes à dybbuk" à la suite d'une vente aux enchères.

    Le film est produit par Ghost House Pictures, qui n'est autre que la maison de production de Sam Raimi. En effet, on sait que le réalisateur affectionne tout particulièrement le cinéma d'horreur et le fantastique, puisqu'on lui doit notamment Evil Dead (1993), Intuitions (2001), ou encore Jusqu'en enfer (2009).

    Les possesseurs successifs de la "Boîte de Dybbuk" ont tous été pris de maux étranges, comme le montre Leslie Gorenstein dans son article sur le sujet dans le Los Angeles Times. La journaliste rapporte que les propriétaires de l'objet ont dit vivre "un enfer sans nom" en étant la proie de cauchemars horribles, de visions... Certains entendaient même des voix, tombaient malades, perdaient leurs cheveux.

    La fameuse "Boîte de Dybbuk" utilisée dans le film faisait peur à l'équipe à cause de cette fameuse malédiction : "Je ne l'ai jamais approchée ni souhaité l'amener au bureau ou chez moi", confesse Sam Raimi.

    Sam Raimi s'est intéressé de façon intensive au sujet de ces "Boîtes à Dybbuk". Toujours passionné par le genre horrifique, le metteur en scène d'Evil Dead n'allait pas passer à côté de l'occasion de produire Possédée via sa société Raimi Ghost House Pictures : "L'inconnu a toujours suscité l'angoisse. Nous voulons tous savoir si les fantômes et les démons existent vraiment, et ce qu'il adviendra de notre esprit après la mort. Une histoire comme celle de la "Boîte du Dybbuk" touche au fondement même de nos peurs et désirs les plus intenses. Cette histoire réelle rendait possible l'exploration de certains thèmes propres au cinéma d'honneur, qui y trouveraient une nouvelle jeunesse", déclare le cinéaste américain.

    Le réalisateur danois Ole Bornedal est un fin connaisseur du thriller horrifique. On lui doit notamment Le Veilleur de nuit (ainsi que l'original de 1994) avec Ewan McGregor et la production de Mimic de Guillermo del Toro : "Nous étions déjà fans de lui, son pitch sur Possédée nous a emballés. Ole a pleinement ressenti l'angoisse que dégageait cette histoire. Avec son sens aigu de l'atmosphère et des relations humaines, il a focalisé le film sur la vie de cette famille écartelée, qui va devoir trouver en elle assez d'amour et de courage pour affronter le démon. Il a ainsi donné un maximum d'authenticité psychologique aux épreuves de chaque personnage", confie Sam Raimi à propos du danois.

    Le dybbuk a déjà sévi sur nos écrans il y a presque 15 ans, en 1995. En effet, Chris Carter s'était déjà servi de cette légende juive dans l'épisode 21 de la saison 2 de X-Files intitulé "Les Calusari". Dans cet épisode, à l'instar de Possédée, l'esprit du démon malfaisant dybbuk avait pris possession d'un enfant et donnait du fil à retordre aux Agents Mulder et Scully.

    L'acteur principal de Possédée, Jeffrey Dean Morgan, n'est pas confronté pour la première fois aux forces démoniaques. En effet, le comédien a déjà participé à de nombreuses chasses aux créatures monstrueuses et aux démons dans la série TV Supernatural. Morgan campait John Winchester, père des deux héros de la série Dean et Sam Winchester.

    Outre Jeffrey Dean Morgan (Clyde Brenek), qui a officié dans les séries TV Supernatural et Grey's Anatomy, l'actrice Kyra Sedgwick (Stéphanie Brenek) vient également du monde de la petite lucarne. La comédienne a tenu le rôle principal de la série The Closer 7 saisons durant.

    Le rôle de l'Exorciste Tzadok est tenu par l'artiste de reggae Matisyahu. De confession juive, le comédien a été membre de la communauté hassidique de New-York. Son nom hébreu signifie "Don de Dieu". Il s'agit de son premier rôle au cinéma : "Parfois, le casting est affaire d'intuition. Matis est très attaché à sa religion. Il n'avait jamais tourné, n'avait pas le timing d'un acteur chevronné, mais il possédait un puissant charisme. Son côté décalé, un peu étrange, s'accordait à ceux de Tzadok, qui vient lui aussi d'un monde très éloigné de la famille Brenek", déclare Ole Bornedal. "Il n'a pas été choisi pour un quelconque effet de choc. J'ai trouvé qu'il collait avec le film, et je me suis battu pour lui. Ole voulait rénover la vision traditionnelle du vieux rabbin sentencieux. Matis en est l'antithèse, et pourtant nul ne peut contester la sincérité de sa foi. Son interprétation était tellement authentique et originale qu'elle a changé l'idée que je me faisais d'un exorciste", enchérit Sam Raimi.

    De nombreux films d'horreur prennent leurs sources sur des faits réels. Parmi les plus connus, on peut citer L' Exorciste, Amityville, la maison du diable ou La Colline a des yeux. La possession démoniaque revient à la mode depuis quelques années avec les sorties de L' Exorcisme d'Emily Rose (2005), Le Dernier exorcisme (2010), Le Rite (2011) ou The Devil Inside (2012).

    Ole Bornedal a demandé aux jeunes actrices auditionnant pour le rôle de Em de mimer la possession démoniaque : "C'est durant l'une de ces séances que Natasha Calis a fondu en larmes. Elle a improvisé des émotions profondément ressenties, semblables à celles d'une petite fille réellement possédée. Ce fut un des moments les plus bouleversants de ma carrière. Nous étions tous en larmes, nous n'avions jamais rien vu d'équivalent. Et c'est ce que Natasha a apporté au film. Elle n'a pas simplement mimé la possession, elle a exprimé la profonde détresse d'un être qui se voit céder à une force irrésistible", révèle le metteur en scène. "Elle m'a ébloui plus d'une fois. Le film reposait tout entier sur sa crédibilité. Jouer la possession est une épreuve pour tout acteur, jeune ou chevronné. Natasha possède un talent exceptionnel", ajoute Jeffrey Dean Morgan.

    Comme certains tournages de films de genre réputés maudits (L'Exorciste, Poltergeist...), Possédée a eu son lot de mésaventures inquiétantes. Par exemple, de nombreuses ampoules de projecteurs explosaient pile pendant le tournage des scènes ; un incendie s'est même déclaré de manière inexpliquée dans l'entrepôt de stockage des accessoires. De quoi donner quelques frissons d'angoisse aux futures équipes de tournage qui s'attaqueront à un projet de ce genre.

    L'équipe du film a tourné la grande scène d'exorcisme dans un ancien asile psychiatrique, le Riverview Mental Institution. Ce bâtiment construit en 1913 a été fermé en 1983. Cette institution a été le théâtre de traitements cruels envers les patients : "Son ambiance est pour le moins étrange. On sent roder des esprits dans ces lieux sans vie, et je pense que nos sens furent exacerbés, au point que certains membres de l'équipe refusèrent de pénétrer dans les chambres qui leur semblaient particulièrement inquiétantes", confie Terry Mackay, le régisseur d'extérieurs. "Rien n'aurait pu être plus stimulant que de tourner la scène clé dans ce lieu réputé hanté. Cela ajouta immensément à l'impact de l'épisode", ajoute la scénariste Juliet Snowden.

    Parmi les manifestations inquiétantes liées à la boîte de Dybbuk, il a été rapporté par les anciens propriétaires une invasion d'insectes tous plus écœurants les uns que les autres. Le cinéaste Ole Bornedal s'est servi de ce fait étrange et l'a transposé dans Possédée en choisissant comme insecte la mite : "Les mites ont précédé la plupart des insectes et sont plus dérangeantes que beaucoup à mes yeux. Leurs battements d'ailes si étranges, leurs frôlements inattendus sur votre peau... tout répugne et éveille la crainte", affirme le metteur en scène. A noter que les mites utilisées lors du tournage sont toutes réelles et qu'il a fallu faire appel à un "régisseur mites" mandaté exprès pour s'occuper de ces charmants insectes grouillants.

 

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