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Dracula Rising

Publié le 21 décembre 2012 par Olivier Walmacq

Dracula Rising

Genre : Horreur

Année : 1993

Durée : 1h17

L'histoire : Aux Etats Unis, une jeune historienne fait la connaissance d'un mystérieux étranger et en tombe immédiatement amoureuse, même si celui ci semble se méfier d'elle. Peu après, elle se retrouve en Roumanie pour son travail. Un voyage qui vire au cauchemar quand un passé lointain refait surface et que la jeune femme se retrouve convoité par deux vampires.

La Critique De Titi70 :

Nous sommes aux début des années 90 et le Dracula de Francis Ford Coppola vient de sortir en salle ou il est couronné de succès. Le film va relancer la mode des histoires des vampires avec de nombreuses petites productions qui vont envahir les étagères des vidéo clubs durant plusieurs mois.

Naturellement, chacun veut profiter de la mode en cours et le plus rapidement possible avant que le filon ne s'épuise. Parmi les candidats se trouve le producteur/Cinéaste Roger Corman.

A cet époque, l'homme n'est jamais en retard lorsqu'il s'agit de copier les succès en cours. Rappelons que Piranha à d'abord été lancé suite à la sortie des Dents De La Mer, on peut aussi citer Carnosaure pour Jurassic Park ou La Créature de L'Abime, démarquage du film de James Cameron, Abyss.

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C'est donc suivant son habitude que Corman décide de produire, non pas un, mais, deux films de vampires tourné très rapidement, à moindre coût et par des élèves dociles formé par le cinéaste.

Le premier film (tourné avant le film de Coppola, mais, sortit après) s'intitulera To Sleep With A Vampire (traduit par Victime Du Vampire), un sacré navet ou on peut voir notamment une créature de la nuit bronzer en slip sous une lampe à U.V. Horrible, non ?

La seconde production sera beaucoup plus direct avec un titre ne laissant aucun doute sur le contenu de la marchandise : Dracula Rising.

Au casting, aucun comédien connu à l'éxception peut être de Christopher Atkins, qui connut son heure de gloire avec Le Lagon Bleu ou il donnait la réplique à Brooke Shields.

Pour illustrer un scénario écrit notamment par Rodman Flender (futur réalisateur de La Main Qui Tue), Roger Corman choisit un habitué du système, Fred Gallo. 

A vrai dire, le titre du film peut paraître assez mensonger puisqu'hormis une scène, le personnage de Dracula ne fait pas vraiment partie de l'histoire, tout comme le type sur l'affiche ornant cette article n'est absolument le vampire créé par Bram Stocker

A New York, une soirée de vernissage à lieu en l'honneur d'une jeune femme, restauratrice de tableau anciens, Theresa. Durant cette soirée, elle fait la connaissance d'un drôle d'individu qui prétend s'appeler Vlad. Fasciné par le regard exorbité de l'étranger, Theresa en tombe rapidement amoureuse, malgré le fait qu'elle ne l'ait vu que quelques minutes.

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Le lendemain, son patron l'envoie travailler dans un monastère en Roumanie ou se trouve une vieille peinture abimé par le temps.

L'endroit est occupé par les deux seuls moines ayant survécut à un massacre. La jeune femme est accueillie par l'un des deux hommes, Alec (le fameux type sur l'affiche du film). Theresa retrouve alors Vlad qui tente de la chasser de l'endroit.

La jeune femme l'ignore encore, mais, celui ci n'est autre que le fils de Dracula. En outre, Theresa n'est autre que la réincarnation d'un ancien amour de Vlad, une femme brûlée sur le bûcher au temps de l'inquisition pour être tombé amoureuse de l'homme qui n'était alors qu'un moine.

Un piège se referme sur Theresa qui devient l'enjeu d'une lutte entre Alec, devenu lui aussi un vampire cruel et Vlad qui tente de la protéger.

Vous avez baillé durant ce résumé ? c'est normal, et le film n'est guère plus attrayant.

Outre les comédiens pas vraiment concerné par un tel scénario (on les comprends), le film est bardé d'éffets spéciaux ringard, d'idée totalement nawak (les vampires qui sont résté moines et peuvent vivre entouré de croix) et demeure une oeuvre assez lente ou il ne se passe pas grand chose. Ah, si, une voiture explose durant le film.

Pour autant, le film reste bel et bien un nanar. Ça commence par un titre pop et sirupeux au possible tandis que la caméra nous montre la ville de New York. Une chanson totalement en décalage avec le reste du film.

La suite nous montre un comédien qui écarquille les yeux au maximum pour faire croire qu'il est un vampire. Le reste tente de copier le coté romantique du Dracula de Coppola, mais, sans jamais parvenir à atteindre son modèle.

Bref, un film amusant ou ennuyeux selon votre appréciation de ce nanar totalement anecdotique et frôlant bien souvent le ridicule.

Note : 7/20

Note Navetteuse : 13/20


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