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Fin du monde: 10 plaies qui attendent les survivants de l’apocalypse

Par Elodie11 @EloFreddy

the end

Alors que la fin du monde approche, Vendredi 21 Décembre je vous le rappelle (pas bon pour mon business tout ça…), j’ai décidé de vous faire une compile des 10 films qui nous promettent une fin originale dans un monde frappé par l’apocalypse.

Et pour ceux qui survivront à la fin du monde, ça vous donne un petit aperçu de ce qui risque de vous attendre. Les mayas auraient-ils manqué de papier ou d’encre? Ou nous auraient-ils juste fait une blague du genre:  » T’inquiète Carlos y a bien un crétin qui va y voir quelque chose, viens on va se boire un café ».

Blague ou pas, en attendant de savoir, tremblez et préparez-vous au pire !

10- Mourir d’avoir vu ce film avec Je suis une Légende (2007)

Robert Neville était un savant de haut niveau et de réputation mondiale, mais il en aurait fallu plus pour stopper les ravages de cet incurable et terrifiant virus d’origine humaine. Mystérieusement immunisé contre le mal, Neville est aujourd’hui le dernier homme à hanter les ruines de New York.  Mais il n’est pas seul. Des mutants, victimes de cette peste moderne  rôdent dans les ténèbres…Devenu l’ultime espoir de l’humanité, Neville se consacre tout entier à sa mission : venir à bout du virus.

Si la fin du monde ne vous tue pas, croyez-moi Will Smith s’en chargera. Véritable catastrophe vampirique, Je suis une Légende traine le livre légendaire éponyme dans la boue oubliant tout le côté psychologique de l’histoire pour en faire une espèce de blockbuster raté.

Un film catastrophe oui mais uniquement pour son scénario taillé sur mesure pour montrer le côté bankable de Will Smith. Une honte pour le livre et la 10ème plaie pour nous.

9- Se faire cramer le cul par un dragon avec Le Règne du feu

Les dragons règnent en maîtres sur une planète en ruines où chaque être humain ne représente pour eux qu’un mets de choix. Quinn est chargé de les éliminer et d’assurer la survie de sa petite communauté. Mais le combat semble perdu d’avance. Un jour, Van Zan, un militaire américain, fait son apparition et prétend connaître le moyen de tuer ces créatures cracheuses de feu.Souvent décrié comme étant une nullité, Le Règne du Feu est pourtant un bon divertissement malgré un scénario basique. Les dragons sont d’un réalisme flippant et le rythme reste soutenu. Si vous vouliez faire ami-ami avec Elliott passez votre chemin, ici les dragons ne vous aime qu’en barbecue !

8- Faire la brasse coulée avec Waterworld (1995)

A la suite d’une catastrophe écologique, la Terre est recouverte par les océans. Les rares survivants vivent sur des atolls artificiels, rêvant d’une contrée mythique, Dryland, recouverte de vastes forêts et de profondes vallées.Massacré par la presse, ce Mad Max aquatique a pourtant plusieurs cordes à son arc pour passer un bon moment. Avec une histoire sortant de l’ordinaire et des décors réussis, Waterworld est un film clairement sous-estimé. Parfois bancal mais toujours captivant, un bon film post-apocalypse qui mérite d’être vu. Et en plus vous vivrez la fin du monde au côté de Kevin Costner, que demander de mieux ?

7- Manger exotique et se choper une saloperie avec Contagion (2011)

Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter.

Bouleversant , Contagion outre le fait de jouir d’un d’un casting haut de gamme, peut se targuer d’être réaliste à l’extrême. Grâce à un film choral nerveux et maitrisé, le réalisateur touche le point sensible en nous faisant miroiter une situation qui pourrait très clairement arrivé. Et dire que tout ça c’est à cause d’une banane…

Quelques longueurs narratives mais rien de trop soporifique. Vous aurez peur après avoir vu ce film, mais pas parce que c’est un film d’horreur ou un thriller mais simplement parce que la réalité et la fiction peuvent parfois se rejoindre et donner ce film. A voir avec un masque vissé sur la tête.

6-  Se faire pomper le sang avec Daybreakers (2009)

En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu’une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et œuvre sans relâche à la mise au point d’un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d’hommes. Lorsqu’il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer.

Daybreakers nous propose une nouvelle vision du mythe du vampire. Dans ce film c’est désormais eux qui règnent sur la terre faisant des élevages d’humains pour récolter le nectar sanguin. Une idée original parfois sous exploitée mais si le film lorgne parfois vers une série B, le jeu des acteurs et la trame principale suffisent à nous garder dans l’ambiance. Loin de Twilight avec ses gentils vampires qui brillent au soleil, Daybreakers mise sur la sobriété et l’efficacité. Un bon thriller d’anticipation sf qui devrait vous glacer le sang.

5- Se faire tuer par Gouvernator avec Terminator (1984)

A Los Angeles en 1984, un Terminator, cyborg surgi du futur, a pour mission d’exécuter Sarah Connor, une jeune femme dont l’enfant à naître doit sauver l’humanité. Kyle Reese, un résistant humain, débarque lui aussi pour combattre le robot, et aider la jeune femme…

Parce que si il ne devait y avoir qu’un Terminator se serait évidemment le premier. Difficile pour moi de faire la critique d’un tel chef d’œuvre: intemporel, le film vieillit comme du bon vin. A l’époque il révolutionnait déjà le genre, aujourd’hui c’est devenu un film culte et alors que la fin du monde approche et que Gouvernator a repris les chemins des studios de cinéma, on se délecte de revoir cette machine à tuer qui pourrait bien nous recevoir dès samedi…

4- Se faire dominer par les primates avec La planète des singes- les Origines (2011)

Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Après les vampires, la pire domination serait donc celle de nos cousins éloignes. Si on pensait la saga détruite par Tim Burton qui l’avait massacré en 2001, celui-ci nous réconcilie avec le mythe qui fut écrit par Pierre Boulle.

Ce dernier opus nous raconte donc les origines de la domination des primates avec le premier « singe savant », celui qui guidera les autres vers la liberté. Film d’émotion avec une pointe d’humour, La planète des singes- les Origines se révèle comme étant un véritable plaidoyer pour la cause animale. D’un réalisme accru avec des primates aux expressions plus humaines que les acteurs dans le film, La planète des singes nous émeut avec un message écologique à la clé. Une merveille à voir absolument pour quand vous servirez le thé à votre maitre-singe.

3- Prendre un gros coup de soleil avec Sunshine (2007)

En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l’extinction de l’espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l’humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l’activité solaire.

Danny Boyle a le chic pour nous dépeindre des situations pots-apocalyptique. Après ses zombies (28 jours plus tard) c’est au tour du soleil d’en prendre un coup. Un thriller psychologique en huit clos captivant qui flirte parfois avec le mystique. Malgré un scénario poussif, Sunshine met la pression avec efficacité et un casting qui vaut le détour. Pas de happy-end mais même si on prévoit la fin l’espoir persiste et la tension nous tient en haleine. En tout cas si le 21 décembre le soleil nous fait faux bond on est pas dans la merde !

2- Se faire bouffer le cerveau avec 28 semaines plus tard (2007)

Il y a six mois, un terrible virus a décimé l’Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires.
Les forces américaines d’occupation ayant déclaré que l’infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer.  Don a survécu à ces atroces événements, mais il n’a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu’il retrouve ses enfants qu’il n’avait pas revus depuis la catastrophe  il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l’armée américaine.Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n’est pas terminé…

Le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo parvient à faire une chose rare dans le monde des suites: surpasser le premier. Là ou 28 jours plus tard nous amenait une dimension philosophique sur notre propre perte, 28 semaines plus tard mise sur la terreur et la frénésie. Alternant les scènes intimistes avec la relation père-enfants et les moments cruels, le film est une réussite terrifiante de réalisme avec des jump scare efficaces et une caméra filmant au plus près la déferlante de violence. Si vous voulez vous faire peur, 28 semaines plus tard est LE film d’apocalypse à voir absolument !

1- Faire de la route, beaucoup de route avec…La Route (2009)

Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s’est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d’un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d’énergie, plus de végétation, plus de nourriture… Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut. C’est dans ce décor d’apocalypse qu’un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d’objets hétéroclites – le peu qu’ils ont pu sauver et qu’ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes car le danger guette: l’humanité est retournée à la barbarie. Mais même si le père n’a ni but ni espoir, il s’efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

Si vous voulez en terminer avant que la fin du monde arrive, La route est fait pour vous ! Adapté du sublime roman éponyme, le film n’a rien à lui envier. Oppressant, émouvant, La route est un film claustrophobie où l’espoir est tué dans l’œuf avant même d’éclore. Même si le mystère règne sur cette fin prématurée du monde, le réalisateur parvient à nous tenir même si parfois on a hâte que ça se finisse, submergé par une vague d’émotion où on peut facilement palper la détresse du père qui fera tous les sacrifices pour sauver ce qui lui reste de plus précieux. Viggo Mortensen est une fois de plus brillant, quant au petit Kodi Smit-McPhee, il incarne avec brio la dernière flamme d’innocence qu’il reste dans ce monde en sang. Un film magnifique sur la survie et l’amour filiale qui, une fois terminé, nous fait espérer que le 21 on ne vivra pas la même chose.

Voilà, vous savez désormais les 10 fléaux qui peuvent vous attendre et je ne compte pas non plus les tempêtes, les astéroïdes ou le dernier CD de Céline Dion…. En attendant passez une bonne fin de vie et profitez-en pour regarder plein de films !

Votre dévoué Freddy parti dans son bunker

eyestrain


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