Magazine Culture

26 décembre / Fatigue

Par Blackout @blackoutedition
26 décembre Fatigue Lorsqu'on est usé jusqu'à la corde comme une vieille espadrille, après quatre jours de salon de ripailles et de beuveries par exemple, les idées semblent dépoussiérées de l'artifice et ne reste que l'essentiel : le monde est à chier, faut faire avec ou se pendre. C'est un bel exemple de synthèse manichéenne ? C'est lorsque les paupières sont de plomb que le cerveau est embué par les produits chimiques que semblent me venir des idées transcendantales. Un sourire de femme et la journée est gagnée. Je crois déjà l'avoir dit j'aime les femmes trop les femmes, les pointes érectiles de leurs seins qui déforment leur chemisier, ou des seins eux-mêmes qui s'invitent exprès lorsqu'elles se baissent (exprès ?) et que l'échancrure de leur corsage laisse apparaître un brin de colline de soie. Leur sourires multiples de complices à ravageurs leur sexe roux taillés à la française. Cou interminable dévoilé par une coupe de cheveu charleston. Un con de militaire (délicieux pléonasme) a hurlé "mon royaume pour un cheval !". Moi je me damnerai pour trouver, le soir où harassé de quatre jours de salons au milieu de la nuit je me jetterai sur mon lit enchifrené, une femme improbable et nue. La vie est faite de petites et de grands cailloux semés sur sa route, la femme est un rocher, une épine dorsale une goutte d'eau pour une amibe, le tuyau d'oxygène du plongeur : On le coupe, il meurt. A suivre... demain !

Tweeter

Suivre @blackoutedition

© Black-out


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Blackout 292 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines