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Looper de Rian Johnson

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Looper

Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les « Loopers ») les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…

Avec Looper, Rian Johnson met en avant l’une des thématiques préférées des films de science-fiction, celle du voyage dans le temps.

Malheureusement, c’est un sujet souvent casse-gueule. Il suffit d’une erreur pour que tout le récit se voit annulé…
Et manque de bol, avec sa conclusion, Rian Johnson tue son film. En effet, si on fait preuve d’un minimum de logique, la fin du film nous annonce que tout ce qu’on vient de voir n’a en réalité jamais pu avoir lieu… Désolée de rester assez évasive, mais je ne veux pas spoiler les tenants et aboutissants du film à ceux qui ne l’auraient pas vu et aimeraient le faire.

Car en dehors de ce détail (qui entre nous est tout de même de taille), le reste de Looper est tout de même pas mal du tout.

Rian Johnson a eu l’intelligence de proposer des prothèses à Joseph Gordon-Levitt pour que la ressemblance avec Bruce Willis soit plus crédible.

Les scènes d’action ont de la gueule, l’intrigue tient bien la route (jusqu’au dénouement malheureux) et le casting a de la gueule.

Looper reste un film de science-fiction sympa à mater avec suffisamment de points positifs pour vous faire presque oublier le dérapage final.

Après tout en dehors de Robert Zemeckis (Retour vers le futur) et Terry Gilliam (L’Armée des 12 singes), je ne suis pas sûre qu’un autre cinéaste ait abordé le voyage spatio-temporelle sans se casser le nez…


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