Stars 80 de Frédéric Forestier et Thomas Langmann

Afin de régler leurs problèmes financiers, Vincent et Antoine ont l’idée de faire remonter sur scène les Stars oubliées des années 80. La tournée de concerts va débuter dans la galère avant de cartonner en Province et de triompher au Stade de France !

Quand j’ai vu la bande-annonce de Stars 80 pour la première fois, je me souviens que mon pied avait déjà tendance à taper en rythme tout seul et qu’à la fin, je me suis tournée vers Zazou et d’un simple regard on a su que c’était le genre de film que l’on verrait toutes les deux.

Quelques semaines plus tard, on se retrouve donc dans une des salles minuscules de l’UGC Orient Express avec 6 autres péquins pour voir ce qu’on sent déjà être le nanard de l’année…

Eh bien si le scénario aurait pu être écrit par n’importe quel quidam et si certains gags sont éculés, il n’en demeure pas moins que Stars 80 a été une excellente surprise.

Durant 1h45, on s’est retenu (enfin on s’est parfois lâché) de chanter et danser sur ces tubes intemporels que cette troupe de chanteurs soit disant has-been jouent tout au long du film. Les mecs à l’origine de cette tournée (qui a inspiré le film donc) sont des génies. Sérieux, voir (ou revoir suivant notre âge) des François Feldman, Jeanne Mas, Lio, Emile et Images, Sabrina… chanter leur plus grands tubes, c’est que du bonheur comme dirait l’autre.

A noter que les réalisateurs et acteurs/chanteurs se sont amusés à jouer avec leurs images. Il suffit de voir Jean-Luc Lahaye en vieux beau gosse se tapant des minettes à tout va et se la jouant méga star ou encore Gilbert Montagné reconverti en chanteur Gospel à Harlem pour se marrer un bon coup.

A côté de cela, on évite pas des moments de nostalgie et j’avoue avoir été touché par Jeanne Mas et son passage au Stade de France.

Stars 80 nous offre un vrai bon divertissement et on sort de là avec une envie de s’écoute en boucle les tubes ayant marqués les années 80.

On en oubliera presque l’histoire des personnages incarnés par Timsit et Anconina et entre nous c’est pas plus mal…