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Le Nom de la Rose, Umberto Eco

Par Maliae

NomDeLaRoseRésumé : Rien ne va plus dans la Chrétienté. Rebelles à toute autorité, des bandes d’hérétiques sillonnent les royaumes et servent à leur insu le jeu impitoyable des pouvoirs.

En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité qu’est l’abbaye située entre Provence et Ligurie, en l’an de grâce et de disgrâce 1327, l’ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, se voit prié par l’Abbé de découvrir qui a poussé un des moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles.

Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va alors advenir en l’espace de sept jours.

Le Nom de la rose, c’est d’abord un grand roman policier pour amateurs de criminels hors pair qui ne se découvrent qu’à l’ultime rebondissement d’une enquête allant un train d’enfer entre humour et cruauté, malice et séductions érotiques.

C’est aussi une épopée de nos crimes quotidiens qu’un triste savoir nourrit.

Avis : Je croyais que je n’en verrais jamais le bout, non seulement c’est un pavé écrit tout petit, mais en plus il est très difficile à lire. Il faut rester concentré sous peine de rater la moitié des trucs, et j’avoue que des fois je survolais un peu ce qui était écris parce que soit je comprenais rien, soit ça ne m’intéressait pas. J’ai même sauté des pages quand Adso décrit le portail de l’Eglise (ce qui lui prend 3-4 pages…)
Cependant malgré la difficulté, j’ai bien accroché à ce livre, et j’ai apprécié l’enquête. Guillaume est intelligent, par certains côtés il m’a rappelé Sherlock Holmes (son orgueil par exemple, ou sa manière de résoudre ses enquêtes et d’observer et d’écouter). Adso qui l’accompagne et qui est le narrateur, est assez naïf et je l’ai apprécié la plupart du temps (même si des fois j’avais envie de le claquer pour qu’il arrête de se perdre dans sa narration).
On assiste aussi à l’histoire de la religion à cet époque, la bagarre entre l’empereur et le pape, et les différentes « factions » qui existaient. La manière dont on brûlait un peu n’importe qui aussi, et comment les Inquisiteurs travaillaient (et profitaient de leur pouvoir).
Il faut donc rester concentré en lisant ce livre, et si j’ai peiné j’ai tout lu et j’ai été très surprise par le dénouement, j’avais accusé à peu près tout le monde, et fait des suppositions, mais je ne pensais pas que c’était lui le coupable, ni même pour cette raison. J’ai trouvé la fin assez triste et elle laissait peu d’espoir (d’après moi).

Bref un bon livre, avec une bonne enquête historique mais très difficile à lire et un peu prise de tête. A ne pas lire dans les moments où l’on veut juste se détendre.

Par contre je me demande si c’est ma version ou si c’est comme ça dans toutes les éditions, mais il y a beaucoup de phrases en latin et rien n’est traduit (et c’est très rarement expliqué) alors des fois je restais un peu perplexe.

Phrase post-itée :
« - Oh par la barbe de Merlin !
- De qui? 
- Aucune importance, un magicien de mon pays… » Je sais pas pourquoi mais ce passage m’a fait mourir de rire, rien que l’expression. Mais la remarque d’Adso qui demande qui est Merlin, ça m’a achevé.

3 plus : 
- Une bonne enquête
- J’ai adoré Guillaume
- Il y a un peu d’humour

3 moins :
- Difficile à lire
- Des fois certaines descriptions sont chiantes
- Et des fois on voudrait qu’Adso arrête de s’attarder sur des trucs qui n’intéressent pas forcément.

Un petit plus :
Dans cette histoire on voit la place de la femme, considéré comme le Diable (parce que l’homme n’est pas capable de se contrôler) ou comme une sorcière, la manière dont on parle des femmes m’a beaucoup rappelé la chanson de Juliette :



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