Que dire de plus, après un premier album surprenant et d'un touchant à faire vibrer tous nos sens.
Revoilà ce grand corps malade, ce type aux grands mots chirurgicaux pour en guérir d'autres mais des moins jolies.
Des mots pour soigner des maux, il fallait oser, il fallait une sacré dose de talent pour que cela fonctionne de la sorte.
D'autres avant lui ont essayé, et se sont plus ou moins cassés les dents, lui non, il réussit, peux être parce que dans sa bouche, on sent une sincérité sans faille, non feinte.
Ce nouvel album en est la preuve, toujours des mots positifs, mêlant ce constat lucide mais avec des notes d'espoirs.
Il parle d'amour, de vie et toujours de sa ville, la banlieue.
Un tel talent au service du collectif ne pouvait que fonctionner.
Ce second album est sublime et assez différent du premier, notamment au niveau musical.
A écouter et à réfléchir.
Et puis comment s'étonner que Grand Corps Malade soit étudié dans les lycées et les universités, que sa faconde à la fois si spontanée et si méticuleuse suscite à la fois engouement du public et émerveillement des clercs ?
De toute façon, regardez vos montres on est passé de 12h20 à 13h40.
Si avec ça vous n'avez pas déjà le disque, c'est que vous êtes plus ours que moi.
Et bon début de week-end.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble