La ville des serpents d’eau de Brigitte AUBERT
Brigitte Aubert reprend un thème très couru en littérature policière : la pédophilie, et s’inspire pour ce faire d’un fait divers : séquestration d’une enfant devenue mère. Soit. Encore faudrait-il que les personnages soient crédibles : la séquestrée n’est pas au quarantième dessous, la jeune Amy semble à peine décontenancée d’être lancée à l’air libre loin de sa mère et de son géniteur, le flic alcoolique –là encore quelle originalité !- enquêtant est grossier et très peu attachant, donc déjà, pour moi cela commençait mal.
Il a suffi de quelques passages pathétiques appuyant sur la corde sensible gratuitement pour que ce polar me tombe des mains. Il m’en reste une impression très désagréable, gluante, collante, lourde, qu’un style basique a définitivement embourbé dans les limbes de mon ennui. Et pourtant je me souviens d’avoir beaucoup aimé « La mort des bois ». C’est dommage.
D'autres avis : Clara