Les kora Awards au niveau de l'Afrique sont l'équivalent des American Grammy Awards. Ils ont été crées pour mettre en avant la musique africaine. Ils se disent l'évènement culturel panafricain à ne pas rater.


Un parterre de tables et un stade quasiment vides, une organisation médiocre, un spectacle lent, c'est ce que nous a offert la cérémonie des Kora Awards cette année. Les artistes africains eux-mêmes n'y étaient pas, on dit leurs passages respectifs bâclés et sans "passion" ressentie de la part du peu de gens présents au stade d'Abidjan ou devant leurs écrans de télé. Des voix s'élèvent pour dire que le public ivoirien est en cause et n'aurait ni soutenu la cérémonie en elle-même ni l'arrivée des grandes stars.
Retenons que l'artiste Chris Brown est finalement apparu en milieu de soirée. Les votes ont permis d'élire Aida Samb. Elle a remporté le Kora Award 2012 de la meilleure artiste traditionnelle de l'année pour son titre Saraaba. DJ Arafat, le chanteur ivoirien, a remporté le Kora Award de l'artiste de l'année. Chidinma a gagné celui de la meilleure artiste féminine d'Afrique de l'ouest. Davido, le nigérian, a aussi gagné un prix dans la section artiste émergent.
A commencer par le site internet des Kora Awards on se rend compte de la nécessité d'améliorations. Rien d'étonnant à ce que ce manque de rigueur se fasse aussi ressentir dans la cérémonie elle-même. La faible présence des ivoiriens malgré un spectacle gratuit et de si grandes stars permet de croire que leur priorité est ailleurs.