Problème de concentration ?

Des problèmes d’attention et de concentration ? Des idées qui vous envahissent de nulle part et des pensées continues impossibles à avoir ? N’ayons crainte, les philosophes, ces spécialistes de la méditation prolongée et de l’attention soutenue, y ont réfléchi et nous proposent leur méthode, voire quelques petits exercices…

Qu’on soit au travail ou à l’école, ces flottements de l’esprit sont fréquents. On voudrait être maître de sa pensée, mais des idées nous prennent par surprise, ou n’arrivent pas à être réveillées. On pourrait résumer et diviser ces problèmes de concentration en deux catégories : soit nous nous laissons submerger par d’autres pensées, soit nous sommes distraits et oublions celles auxquelles nous devrions penser.

Dans un cas, nous péchons par excès d’idées, dans l’autre par défaut. Nos idées nous débordent, ou s’engloutissent dans notre esprit. Il y en a tant qui se pressent constamment, qu’elles disparaissent ou nous envahissent – deux destins opposées pour un dérangement commun.

Comment éviter la distraction ? Comment rendre l’esprit à lui-même ? Ce n’est pas tant une question de courage, ou de volonté, que d’habitude. Il faudrait simplement modifier nos habitudes de travail. Ne pas chercher à expédier, mais aller doucement. Ne pas se contenter de la tâche faite, mais la répéter pour la vérifier. Et si l’exercice est difficile, ne pas hésiter à le diviser en tâches distinctes…

Tout cela ressemble fort à une discipline de l’esprit, à la fois pénible et volontariste. Il semble absurde de recourir à la notion d’effort, quand justement il nous fait défaut. Mais la réponse de Leibniz est sans ambiguïté : il suffit de s’exercer, et l’habitude remplacera mécaniquement la volonté.

Et si l’on doute encore, si l’attention est fragile et la mémoire rebelle, il existe vraiment un remède infaillible : apprendre par cœur, des poèmes, des formules, des petits textes qu’on chérit et qu’on se répète… Alors de sa pensée on devient vraiment le maître.