Magazine Cinéma

Ondine

Publié le 09 janvier 2013 par Olivier Walmacq

Ondine

Genre : Drame

Année : 2009

Durée : 1h39

L'histoire : Sur les côtes Irlandaises, un jeune pécheur remonte dans ses filets une belle jeune femme. A compter de ce jour, la chance lui sourit enfin, mais, pour Annie, sa fille, cela ne fait aucun doute, la jeune femme mystérieuse est une créature de légende venu des mers.

La Critique De Titi70 :

Si le nom de Neil Jordan est souvent associé à ses oeuvres les plus connus, à savoir Entretien avec Un Vampire ou La Compagnie Des Loups, la filmographie du metteur en scène Irlandais ne se limite pas à ses deux bandes fantastiques.

En témoigne notamment Ondine, une petite production réalisé et sortit en 2009. Le cinéaste souhaite revienir  à ses racines et tourne dans son pays d'origine en installant ses caméras dans le comté de Cork. De même, il choisit des acteurs ayant la même sensibilité à savoir Colin Farrell en tète d'affiche et Stephen Réa, deux Irlandais comme lui (Farrell est né à Dublin et Réa à Belfast).

Ondine

L'histoire est donc celle de Syracuse, un homme considéré par beaucoup comme un raté notoire. D'ailleurs, beaucoup l'ont surnommé circus.  Ancien alcoolique, il est séparé de sa femme, qui, elle, à continué l'alcool et s'occupe comme il peut d'Annie, sa fille malade dont il n'a pas la garde, mais, qui passe beaucoup de temps avec lui.

Pour occuper ses journée, Syracuse pèche le long des cotes et, le plus souvent, ne ramène jamais rien, sauf lorsqu'il remonte dans ses filets une jeune femme qui prétend s'appeller Ondine.

Dés la départ, elle affiche d'ailleurs un comportement curieux  puisqu'elle insiste pour n'être vue que de Syracuse. Malgré tout, celui ci parle de la jeune femme, de manière détournée, à sa fille qui est bientôt persuadé qu'Ondine est une Selkie, un genre de sirène sortit des eaux pour tomber amoureux d'un humain et rester avec lui sept ans.

Annie participe même, avec Ondine, à ce qu'elle pense être l'enterrement de la peau de phoque de la jeune femme qui à du prendre une peau humaine.

Encore une fois, même si tout cela parait un peu énorme, la fillette y croit dur comme fer et, bientôt, son père commence également à s'interroger, car, le chant d'Ondine sur le bateau semble rendre la pèche fructueuse. Sauf que Syracuse va progressivement se rendre compte que la présence de la jeune femme n'est pas uniquement signe de chance, mais également de malchance.

Ondine

Au risque d'en décevoir certains, autant le dire, la jeune femme n'est pas un être surnaturelle et son comportement n'est pas lié à d'anciennes légendes. Je n'en dévoilerais pas plus afin de garder la surprise à ceux qui n'ont jamais vu le film.

Neil Jordan signe une oeuvre assez particulière, au tempo lent et calme, et porté par ses personnages et la performance des acteurs. Colin Farrell est absolument parfait dans la peau de Syracuse, ce qui n'a rien d'un hasard quand on sait que, comme son personnage, l'acteur est également un ancien alcoolique.

A ses cotés,  l'actrice d'origine Mexicaine Alicja Bachleda Curus, qui incarne Ondine, ne démérite pas tout comme la petite Alicia Barry dans le rôle d'Annie. Gamine espiègle diminué par la maladie, mais, dont la solitude à renforcé l'imagination et qui est prête à aller assez loin pour prouver qu'Ondine est une sélkie (comme lorsqu'elle se jette à l'eau pour que la jeune femme la sauve).  Enfin, je m'en voudrais de ne pas parler de la prestation en retrait et assez courte, mais, bien présente, de Stephen Réa en prêtre et ami de Syracuse.

Ce n'est pas le meilleur film de Neil Jordan, mais, ça reste un long métrage intéressant et une petite rareté à découvrir vivement.

Note : 12/20

  


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines