En cette fin d’année (on va faire comme si j’avais écrit ce post avant le 31/12/12), mes oreilles se sont esbaudies à l’écoute du tant décrié Illud Divinus Insanum de Morbid Angel, comparé au St.Anger de Metallica, lui aussi mal aimé par la fanbase. Et bien moi qui ai aimé le Saint de la Colère, cette divine folie m’a ravie. Mélangeant death bur(i)né et indus épileptique, il me rappelle par son expérimentation l’extra-terrestre Formulas Fatal To The Flesh des anges morbides de Floride. On passera sur les textes qui, je pense, pourraient être anecdotiques, on s’arrêtera un temps sur les titres qui valent leur pesant de cahuète (Too Extreme !, I am Morbid, Destructos vs. The Earth, tout un programme !) et l’on se réjouira de ce coup de vent qui dépoussière le genre (bon, d’accord, il date de 2011, mais tout de même ! Et lire ce billet bien mordant de MetalSucks.
De même Therion qui nous avait plus habitué à des productions homériques et des albums à la limite de l’opéra métal nous offre un album de reprises de chansons françaises, en français s’il vous plait. Et ne misent pas que sur des titres radiophoniques et repris en choeur par des foules en délire. Non, passés Les sucettes, Initials BB et Poupée de cire, poupée de son, peu d’apophtegme. Des chansons romantiques, nostalgiques ou sombres, le tout arrosé d’essence métal et emportées parfois par la voix rauque de Snowy Shaw (feu Notre Dame notamment) et le soprano flûté de Lori Lewis. Ah oui, ça s’appelle Les Fleurs du Mal, et c’est beau.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble