Au début du film Augustine, 19ans, (Soko), est servante dans une famille bourgeoise. C'est un soir de réception et elle sert à table . Les convives ne la remarquent pas , elle n'existe pas , elle travaille.... Une crise monte peu à peu , ses mains tremblent , elle peine à servir le vin .... puis elle tombe , crise d'hystérie, ses débats évoquent des gestes érotiques...
On la retrouve à l'hôpital de la Salpétrière où Charcot (Vincent Lindon) soigne des malades atteintes d'hystérie.... On suit le traitement et les différents symptomes , d'abord c'est le côté droit qui est comme paralysé, l'oeil est fermé; ce côté "réparé " c'est le côté gauche qui se paralyse avec le bras crispé sur la poitrine ...
Le traitement est ponctué de" leçons" dans l'amphithéâtre , devant les collègues, les pontes de la médecine ; ils sont tous là les savants regardant une crise d'Augustine, provoquée par hypnose ... ; la patiente est belle , sensuelle , ses gestes sont évocateurs , les spectateurs semblent réjouis .... Bien sûr , après , ils reprennent leur sérieux et leur vocabulaire de spécialistes , trouvant cela fort intéressant..
Au cours de la dernière leçon , Augustine ne joue plus le jeu , et pour plaire à Charcot, elle simule la crise....puis se sauve... Charcot la suit, la rejoint , elle s'impose à lui qui de réticent devient jouisseur.... Augustine se sent guérie et se sauve .....
A la fin j'ai pensé à Jung qui , après la" faute professionnelle" sombre dans la déprime ... Charcot se reprend comme si rien ne s'était passé et il rejoint les invités à la leçon ....
Pour un premier film , c'est vraiment une réussite .