Les séries, un miroir des grandes questions philosophiques ?

desperate housewives, une série traitant de la poursuite du bonheur

Cette problématique n’est pas nouvelle. En 2009, commence les premières analyses philosophiques des séries telles que 24h chrono. Il en ressort que celle-ci pose la question de la morale et du devoir. Il s’avère donc, que derrière nos divertissements préférés que sont les séries, les thèmes traités sont beaucoup plus profonds  qu’il n’y parait.

Les séries sont le moyen idéal pour illustrer les grandes questions philosophiques de manière ludique. Ainsi voit-on apparaitre la question de la quête du « moi » dans Mad Men, par exemple. Don Draper (réellement Dick Wittman) subi une crise identitaire, due à l’identité qu’il a usurpé. Ceci ramène aussi à la place de l’identité des individus depuis la société de consommation basée sur l’apparence.

On trouve aussi la problématique très importante de la vérité, celle-ci plus que présente dans la série Docteur House dont la phrase emblématique est « Everybody lies » ou « tout le monde ment ». Le véritable intérêt du Docteur House est de trouver la vérité qui mène souvent à la solution des mystérieuses maladies dont sont atteints ses patients. D’ailleurs, on retrouve bien cette préoccupation dans une réplique de la série « J’ai une mauvaise nouvelle : vous allez mourir. Mais la bonne nouvelle c’est que je sais pourquoi ».

Il y a aussi la question de l’Homme en communauté. C’est-à-dire, les préjugés, les stéréotypes, etc. Ceci est illustré dans la série espagnole Fisica o Quimica (Physique ou Chimie). On voit les personnages dans un lycée, où ils doivent cohabiter et faire avec les différences des autres : homosexualité, libertinage, violence…

Beaucoup d’auteurs ont écrit sur les séries : Philosophie en Séries de Thibaut de Saint Maurice, Desperate Housewives, un plaisir coupable de Virginie Marcucci, Les experts, la police des morts de Gérard Wajcman, …