Entre les ombres, Arnaud Boutle
Éd. Glénat
72 p.
« Après l’apocalypse, je me suis mis à la pêche. »
Résumé:
A Paris, l’apocalypse vient de passer. Il n’y a plus personne. Enfin presque. Juste un homme qui a survécu. Il est maintenant seul au monde, seul avec ses pensées, ses fantômes.
Mon avis:
Le cadre dans lequel se déroule le scénario m’a beaucoup intéressée: que se passerait-il si on était seul au monde? Je sais que personnellement, j’ai très peur de me retrouver seule dans une ville fantôme et avec personne à qui parler.
C’est avec compassion et le cœur noué qu’on suit le quotidien du seul survivant pendant plus de 200 jours (mais ne vous inquiétez pas, on a pas les 200 jours dans sa totalité!). Solitude, monotonie, froid, obscurité sont les mots qui définissent sa vie. L’homme est sans cesse hanté par le passé, les regrets et les souvenirs que lui a laissé la femme de sa vie… Quelle tristesse.
Cette BD m’a fait froid dans le dos dans le sens où je n’aimerais surtout pas être à sa place. Mais le fait d’être dans une ville déserté a bien des avantages: prendre de la nourriture gratuitement au supermarché, prendre des peintures au musée pour décorer sa chambre située dans un magasin de meubles. Chouette! Mais les couleurs ternes, sombres des dessins donnent une ambiance glaciale.
Pour finir, ce n’est pas une lecture joyeuse mais intéressante. J’ai aussi apprécié les dessins et on ressent très bien les émotions du protagoniste.