Magazine Cinéma

Fanzine #13

Publié le 12 janvier 2013 par Cinephileamateur
Fanzine #13 En vrac, voici quelques courts avis de films que j'ai pu voir récemment et dont je consacrerai un billet peut être plus tard si je suis plus inspiré. Au programme de ce fanzine #13 :
  • La maison au bout de la rue
  • Les cinq légendes
  • Les mondes de Ralph
  • Cogan : Killing them softly
  • Mais qui a re-tué Pamela Rose ?
  • Mes héros
  • De l'autre côté du périph
  • Les bêtes du sud sauvage
  • L’Odyssée de Pi
  • Une histoire d'amour

Fanzine #130.5

La maison au bout de la rue : Elissa et sa mère s'installent dans une nouvelle ville et apprennent vite que la maison voisine de la leur a été le théâtre d'un massacre. En effet, une jeune fille y a assassiné ses parents. Quand Elissa devient amie avec le fils qui a survécu au drame, elle comprend que l'histoire est loin d'être terminée.
Mon avis : De "La maison au bout de la rue", je n'avais absolument rien vu et si l'un des cinémas que je fréquente n'avait pas mis une affiche de ce film, il y aurait même eu fort à parier que ce film me serait passé totalement inaperçu. Mais grâce à la présence de Jennifer Lawrence qui est une actrice que j'ai de plus en plus envie de suivre et sous ses faux airs de film d'épouvante sur le papier, j'étais très curieux de découvrir ce long métrage.
Je suis vite redescendu sur terre. Le film à tardé à sortir sur les écrans et je comprends mieux pourquoi. J'ai vraiment trouvé le scénario écrit par Jonathan Mostow et David Loucka pathétique. Réunissant tous les clichés et les facilités du genre, dès la scène d'ouverture j'ai senti que j'allais avoir le droit à un moment pénible de cinéma et je ne me suis pas trompé. Plus thriller que film d'épouvante (l'affiche est très trompeuse je trouve), à aucun moment je n'ai cru en cette histoire grotesque qu'on à déjà vu à maintes reprises mais mieux maitrisé. Ici, tout semble bâclé, fait à l'arrache, jusqu'à la révélation finale qui est si énorme que nerveusement j'ai lâché et je n'ai pas pu m'empêcher de rire pendant ma projection. Il n'y à vraiment rien à sauver je trouve dans cette intrigue mal réchauffé qui à juste provoqué chez moi un profond ennui.
Heureusement, devant la caméra il y à Jennifer Lawrence qui en Elissa ne tient pas là son meilleur rôle (et après "Hunger games", "Winter's bone" ou "X-men : Le commencement", je pense que l'actrice aurait préféré oublié ce film...) mais fait tout pour sauver ce film et sa simple présence m'a suffit à rester dans ma salle. Il y à fort à parier sinon que sans la comédienne je serais sorti dès la première demi heure et je ne l'aurais sans doute pas regretté de toute façon tant le reste devient de plus en plus ridicule. Le reste du casting est risible. On croit pas une seconde au jeu d'Elisabeth Shue en Sarah ou Gil Bellows en Weaver et je ne parle même pas de Max Thieriot en Ryan qui est d’une fadeur et d'une transparence à l'écran que ça fait peur.
Et comme si ça ne suffisait pas, la mise en scène de Mark Tonderai use et abuse de toutes les ficelles grossière qu'on à déjà vu en les utilisant de bien piètre manière d'ailleurs à l'image de cette scène d'ouverture que j'aurais presque vu dans un "Scary movie" qui se prendrait au sérieux. On essaie de donner un semblant de sursaut mais ça fonctionne pas et la tension est si vite tombé à l'eau que de toute façon aucun effet de style n'arrive à fonctionné même pas l’utilisation abusive d'une bande originale composée par Theo Green qui à l'écoute aussi ressemble à une mauvaise parodie (on à même le droit à la caisse bien grave imitant le battement du coeur pour nous prévenir qu'un danger est proche...).
Pour résumé, je m'attendais pas à un chef d’œuvre mais je ne m'attendais pas non plus à un tel désastre et à un tel ennui. En plus d'avoir un titre ridicule, "La maison au bout de la rue" cumule dès le début les handicaps et n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Pour ma part, je préfère pas le sauver et couper directement ce pied bien trop lourd à trainer car j'ai vraiment trouvé ce film très pénible. Grosse déception...
Fanzine #134

Les cinq légendes : Le père Noël, le lapin de Pâques, la Fée des dents, le marchand de sable et Jack Frost se réunissent pour vaincre Pitch, le croque-mitaine, qui est envoyé du monde des ténèbres.
Mon avis : Après avoir découvert la bande annonce du film "Les cinq légendes", j'avais bien envie de découvrir ce film qui semblait fort sympathique et qui collait bien avec l'esprit de fêtes du moment. Espérant ne pas être trop déçu et plutôt confiant, c'est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers ma salle obscure.
Et j'ai plutôt bien fait car j'ai beaucoup aimé ce film. Le scénario écrit par David Lindsay-Abaire d'après l’œuvre de William Joyce est mignon et passe comme une lettre à la poste. Réunir toute ses légendes dans la même histoire est plutôt une très bonne idée surtout que l'ensemble est amené de façon plutôt judicieuse avec pas mal d'humour. Dans le respect des traditions, il plaira donc aux enfants ravi de voir leur héros féerique passé à l'action pour les défendre tandis que les plus grands s'amuseront devant cette histoire fluide et très attachante. Le seul petit bémol que j’aurais concernant cette histoire, c'est qu'aussi réussi soit elle, je pense qu'il y avait matière à faire quelque chose de plus fun avec des répliques plus percutante. On s'amuse beaucoup mais je pense que cela aurait pu être plus fort surtout avec ce genre de personnage dont on sens le potentiel comique.
Comme toujours pour un film d'animation, j'ai vu celui ci dans sa version française. Je ne parlerais donc pas de la version originale malgré un casting qui semble plutôt classe. Concernant les voix française, je les ai trouvé plutôt bonne à l'image d'un Gaspard Ulliel plutôt convaincant en Jack Frost dans le timbre de sa voix rendant son personnage très attachant. Attachant ? Paradoxalement, le méchant de l'histoire l'ait aussi grâce à une façon de raconter son passé qui lui donnerait presque raison et aussi à la voix de Boris Rehlinger en Pitch qui est vraiment très bon. J'ai bien aimé aussi la voix de Miglen Mirtchev en Père Noël ainsi que Jérémie Covillault en Bunny, deux voix qui colle bien avec leurs personnages respectifs. J'avais quelques craintes concernant la voix de Nolwenn Leroy en Fée des dents mais cette dernière ne s'en sors pas trop mal non plus et à vite su faire disparaître mes doutes à son sujet.
Question animation, le long métrage est très réussi je trouve. C'est fluide, c'est rythmé, c'est dynamique, on ne voit pas le temps passé et les différents dessins possède un trait de crayon que j'ai grandement apprécié. On ne ressens pas le côté technique à l'écran ce qui est appréciable et on à su mettre en avant la magie de cette histoire. Alors bien sûr, destiné à un public enfantin prioritairement, on à le droit à la bonne morale et l'issue est vite prévisible mais la mise en scène reste quand même efficace et j'ai trouvé que c'était un film très beau et très agréable à voir. Un film agréable à écouter aussi avec une bande originale composée par Alexandre Desplat qui accompagne bien ce film et qui continue de faire parti de mes compositeurs préféré du moment.
Pour résumé, je pensais pas passé un aussi bon moment devant "Les cinq légendes" même si j'étais parti plutôt confiant. Ce long métrage d'animation s'avère parfaitement maitrisé dans son fond et dans sa forme avec une histoire touchante et féerique malgré ses facilités, un doublage français très juste et une mise en scène réussie. Pour être totalement parfait à mes yeux, il lui manque peut être juste un brin de folie avec plus de fun dans ses répliques mais je ne boude pas mon plaisir devant ce film de fin d'année qui répond à son cahier des charges à mon sens. Un très bon divertissement à voir juste pour le plaisir.
Fanzine #133.5

Les mondes de Ralph : Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous…
Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous…
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?
Mon avis : Quand j'ai vu les premiers teasers du film "Les mondes de Ralph" avec notamment la réunion avec les méchants des jeux vidéos, j'ai tout de suite été emballé par ce projet. Pourtant, plus sa sortie en salles approchait et plus je devenais sceptique, la faute à des retours peu favorable à ce long métrage. C'est donc avec la volonté de me faire ma propre opinion que je suis rentré dans ma salle obscure.
Une nouvelle fois, je suis plutôt satisfait de m'être fait ma propre idée. Certes, le film n'est pas un chef d’œuvre qui révolutionnera le genre, mais on est quand même bien loin du désastre que l'on m'avait annoncé. Bien au contraire, j'ai même passé un bon moment devant ce scénario écrit par Phil Johnston et Jennifer Lee. L'idée n'est pas exploité jusqu'au bout et je pense qu'on aurait pu avoir un film vachement plus fun avec plus de références et d'humour mais quoiqu'il en soit, le résultat est assez satisfaisant je trouve pour ce divertissement parfait lors des fêtes de fins d'années. Les plus jeunes ont tout pour s'amuser tandis que les plus adultes reverront certains clins d’œil de leurs jeux préférés avec une petite once de nostalgie. Sans être forcément traité en profondeur mais juste comme il le faut, le thème de l'évolution des jeux vidéos dans notre société est assez bien traité tandis qu'on retrouve toujours les mêmes codes morales obligatoire dans ce genre d'exercice avec l'acceptation des autres, la recherche de soi, la volonté d'aider son prochain etc etc...
Ne voulant pas voir de films d'animation en version original, et ceux malgré le casting intéréssant de ce film, c'est donc tout naturellement vers la version française que je me suis tourné. Les voix sont très bien choisis je trouve à commencer par celle de François-Xavier Demaison en Ralph la casse parfaitement judicieuse. Comme ses rôles au cinéma, le comédien-doubleur à su bien mettre en avant le côté bourru de son personnage tout en le rendant attachant et sympathique. Le ton de sa voix m'a paru très bien pensé et j'ai vraiment trouvé l'ensemble naturel. J'ai bien aimé aussi les autres voix comme celle de Dorothée Pousséo en Vanellope von Schweetz aussi agaçante que sympathique mais également celle de Donald Reignoux en Félix Fixe ou Isabelle Desplantes en Sergent Calhoun.
La réalisation de Rich Moore m'est elle aussi apparu très bonne avec une belle animation assez fluide qui n'oublie pas là non plus de nous montrer l'évolution des jeux vidéos avec par exemple une animation fluide pour le jeu "Hero duty" et plus robotique pour le jeu de Ralph la casse tout en subtilité et sans que cela soit choquant. Après, c'est assez net et bien dessiné. Le seul gros bémol que je pourrais mettre concerne le jeu "Sugar Rush" où se déroule une grosse partie de l'intrigue. C'est bien fait, c'est très rose et mignon tout plein, ça colle bien avec le personnage de Vanellope von Schweetz mais... ça fait vraiment pas jeu vidéo. Heureusement que dès fois on nous rappelle où on se trouve mais par moment on se croirait plus sorti d'un épisode des "Barbapapa" que d'un jeu d'arcade. De plus, il y à quelques baisses de rythme dans l'histoire qui font que l'on perds un peu d'attention par moment. C'est pas ce qui va me faire détester ce film mais ça reste frustrant quand même car le résultat aurait pu être plus percutant surtout que la bande originale composée par Henry Jackman est assez efficace.
Pour résumé, les jouets avaient "Toy story", les jeux vidéos ont "Les mondes de Ralph"... Ce dernier est bien moins maitrisé dans le fond et dans la forme que son aîné mais il ne mérite sans doute pas toutes les critiques assassines que j'ai pu lire à son sujet. Sans être transcendant, on à tout de même le droit à un divertissement efficace, loin d'être parfait mais bourré de bonnes attentions qui raviront quand même les plus jeunes en replongeant les plus vieux dans les jeux vidéos de leur enfance. Je pense que je pourrais revoir ce long métrage sans me forcer en tout cas même si on reste quand même un peu sur sa faim.
Fanzine #132

Cogan : Killing them softly : Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère…
Mon avis : Brad Pitt... A lui tout seul, il peut me faire déplacer en salles. En général, même quand je ne suis pas fan du film, j'aime son interprétation et du coup j'ai pas le sentiment d'avoir perdu mon temps. Du coup, lorsque j'ai vu les photos de "Cogan : Killing them softly" avec un Brad Pitt qui puait la classe dans une œuvre qui avait l'air assez sombre et brutal, je ne me suis pas trop fait prier pour aller découvrir le long métrage.
Malheureusement pour moi, ce film ne fera pas parti de ceux que je retiendrais avec l'acteur. En effet, bien qu'il ne soit pas totalement mauvais, j'ai pas trop accroché au scénario écrit par Andrew Dominik d'après l’œuvre de George V. Higgins. Je lui reconnais un univers intéréssant, un milieu assez brutal et un humour noir parfois bien sympathique mais rien à faire, j'ai vraiment pas trop accroché à ce trip qui m'a même parfois ennuyé. J'ai eu la sensation de voir une histoire de gangsters assez classique (on braque la pègre qui va chercher à se venger), peu intéressante et surtout un poil réchauffé le tout accompagné d'éléments très lourd. Entre le programme économique en pleine élection américaine qui tourne en boucle durant tout le film, le début qui nous explique pourquoi on va braquer ce tripot en vingt minutes alors que deux auraient largement suffit et des personnages auquel j'ai pas sympathiser, j'ai trouvé que l'ensemble était maladroit.
Heureusement, Brad Pitt est là. En Jackie Cogan, c'est vraiment le seul que j'ai apprécié et je regrette d'ailleurs profondément qu'il arrive dans cette intrigue tardivement et qu'on le voit si peu au final car ses scènes comptent parmi mes préférés. L'acteur est toujours impeccable et charismatique. Si je devais revoir ce film un jour, ça serait sans doute pour lui et c'est aussi sans doute grâce à lui que je suis ressorti de ma séance moins déçu. Pourtant le reste du casting est bon comme James Gandolfini en Mickey ou Ray Liotta en Markie Trattman mais le traitement de leurs personnages est si inutile que ça en devient enervant. J'ai presque même eu l'impression parfois qu'ils étaient là pour combler un vide et que si par exemple on avait totalement supprimer les passages avec Mickey, cela n'aurait pas changer grand chose au film sauf le fait de voir le générique de fin une demie heure plus tôt. C'est aussi le cas de Richard Jenkins, bon en conducteur mais vraiment sous exploité à mon sens exception faite de sa dernière scène que j'ai trouvé plaisante. Quant au trio Scott McNairy - Ben Mendelsohn - Vincent Curatola (respectivement Frankie, Russell et Johnny), les acteurs jouent bien mais comme je me moquais de leurs personnages comme de mes premières chaussettes, ça n'a pas aidé à me rendre le film plus intéréssant.
En plus de Brad Pitt, je dois reconnaitre que j'ai aussi aimé le travail de mise en scène de Andrew Dominik. Hormis sa scène d'ouverture que je trouve risible tant elle démontre que trop d'effet de style, tue l'effet de style, le réalisateur à quand même su donner une âme à son histoire avec une ambiance bien dosé et des plans bien ficelé. On à le droit à des scènes esthétiquement très belle qui font que même si j'ai pas accroché à cette histoire, visuellement, c'était quand même fluide et agréable à regarder. Il y à des bonnes trouvailles aussi dans la bande originale du film qui n'est pas parfaite mais dont certains morceaux m'ont semblé bien choisis.
Pour résumé, j'en attendais peut être un peu trop de ce "Cogan : Killing them softly" mais je suis ressorti assez déçu de ma projection. Il y avait matière à faire un bon polar bien noir et au final on à juste un film de gangster des plus classiques rempli de scènes ou de personnages inutiles qui n'apporte pas grand chose. Reste Brad Pitt qui est toujours excellent je trouve, un humour noir qui aide à faire passer le temps et une mise en scène soigné pour sauver ce film d'une plus grande frustration à mes yeux. Dommage...
Fanzine #132.5

Mais qui a re-tué Pamela Rose ? : Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des purs has been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette profanation, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non plus qu’ils seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des États-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça…
Mon avis : Du premier volet que je n'ai vu qu'une fois lors de sa sortie en salles, je me souvenais juste d'un divertissement classique, plaisant à voir mais qui s'oublie très vite (tellement vite que je l'ai d'ailleurs oublié et qu'il faudrait que je le revois). Du coup, aimant bien parfois les délires du duo Kad Merad - Olivier Baroux et voulant juste voir une comédie sans prise de tête, c'est plutôt confiant que je me suis dirigé vers "Mais qui à re-tué Pamela Rose ?" en ayant pris soin de ne voir aucune bandes annonces afin de ne pas trop me gâcher l'effet de surprises des gags.
Et on peut dire que j'ai plutôt bien fait car il y à fort à parier que si j'avais connu certains gags en voyant la bande annonce avant, j'aurais été plus déçu. En effet, le scénario écrit par Kad Merad, Olivier Baroux et Julien Rappeneau. En plus de ce sentiment de déjà vu, on sens que le film est surtout un prétexte au duo comique pour se retrouver tant le film se retrouve vide de tout. Les running gags sont présent à foison, étirés à outrance et du coup, ça crée souvent une grosse baisse de rythme et parfois un certain ennui qui est très regrettable. C'est d'autant plus dommage qu'à côté de ça, il y à quand même de nombreux gags qui m'ont fait sourire et des répliques qui (comme le premier volet) pourront toujours m'amuser si j'arrive à y repenser mais noyés dans toute cette redite, la mayonnaise à eu du mal à prendre avec moi.
Ça reste quand même un plaisir de retrouver Kad Merad et Olivier Baroux en Bullit et Riper. Le duo fonctionne toujours et il y à une bonne alchimie entre les deux que même les années qui passent n'a pas enlevé mais l'ensemble devient quand même vite rengaine. Alors après, si on s'amuse on ne sera pas déçu mais bon dix ans après le premier volet, même si ça me fait parfois sourire, j'ai quand même cette sensation qu'on à fait du surplace et qu'il n'y à rien de bien nouveau à l'horizon. Même Audrey Fleurot en Présidente, Laurent Lafitte en Perkins ou encore Laurence Arné en Linda, qui sont des acteurs que j'apprécie en tant normal, sont ici sous exploités et m'ont pas semblé au meilleur de leur talent. Le seul rôle secondaire qu'on voit peu mais que j'ai toujours beaucoup aimé, c'est Omar Sy en Mosby. Rien de bien nouveau dans le jeu de ce dernier mais sa gestuelle, son regard, sa façon de parler et les répliques qu'on lui donne m'amuse toujours.
Pour la réalisation, Kad Merad et Olivier Baroux font là encore dans la redite. Quand on connait un peu leurs sketchs et leurs univers, on à l'impression d'être face à un best of de leur carrière ensemble assaisonnée d'une pointe de nostalgie. Dans le délire Pamela Rose ça colle plutôt bien je l'admets (d'ailleurs Pamela Rose on s'en fout un peu dans ce volet paradoxalement ^^ ) mais j'aurais quand même aimé un peu plus de folie visuellement. Après, c'est quand même efficace et comme j'aime bien leur humour ça à fonctionné sur moi mais il y à quand même des grosses baisses de rythme qui font que le film parait parfois beaucoup plus long que prévu.
Pour résumé, "Mais qui à re-tué Pamela Rose ?" est juste un alibi pour Kad Merad et Olivier Baroux de se retrouver sur grand écran ensemble. Comme le premier volet, c'est un divertissement qui se laisse regarder et qui provoque quelques sourires tout en s'oubliant assez vite. Malheureusement, le fait d'abuser des running gags, de les étirer dans le temps et de ne pas savoir comblé les vides font que cet épisode semble souvent inutile plus qu'autre chose. Quitte à se retrouver, le duo aurait peut être mieux fait de faire comme ce scénario à savoir complétement zapper Pamela Rose pour repartir sur d'autres bases qui auraient apporter un semblant de nouveautés. Le temps est long parfois mais on s'amuse quand même, c'est surtout ce que je retiendrais pour ma part de ce deuxième volet qui n'est pas à la hauteur des attentes que j'avais placé en lui.
Fanzine #133.5

Mes héros : Maxime est un chef d’entreprise qui fait des heures supplémentaires pour sauver sa compagnie d’ambulances au risque de sacrifier sa femme et ses enfants. Apprenant que sa mère est en garde à vue, il va la sortir de prison… et se le fait aussitôt reprocher. Olga, sa mère, est en effet une femme de caractère. Il apprend qu’elle s’est à nouveau disputée avec son père et décide de la ramener chez elle. C’est l’occasion pour Maxime de passer un week-end loin de ses responsabilités. Chez ses parents, deux sexagénaires qui, depuis quarante ans, s’aiment autant qu’ils s’engueulent. Cette parenthèse joyeuse dans une vie agitée est l’occasion pour le fils de se rappeler d’où il vient. La vie a beau être éphémère et injuste elle peut aussi être envisagée comme une suite de petits bonheurs.
D’autant plus qu’ils ont un invité…
Mon avis : Au début, "Mes héros" ne me tentait pas plus que ça. La bande annonce m'amusait mais j'avais peur de m'ennuyer et surtout j'avais peur que la bande annonce me raconte tout le film. Pourtant, comme j'aime bien Gérard Jugnot ainsi que Clovis Cornillac et que je n'ai rien contre Josiane Balasko, j'ai quand même décidé d'aller au cinéma pour voir ce film.
Et j'ai plutôt bien fait. Pourtant, le scénario écrit par Eric Besnard n'a rien d'exceptionnel, il est même plutôt assez simple et utilise certain clichés et certaines facilités qui peuvent rendre ce film quasiment inutile. Mais, la magie du cinéma à opéré sur moi. J'ai trouvé ce film très tendre et très touchant. L'histoire principale avec le jeune clandestin qu'on veut aider est sympathique et nous permet de nous montrer que chacun à son niveau peut défendre des causes qu'ils pensent juste sans se soucier du "qu'en diras t'on?" mais c'est pas ce qui m'a le plus plu. En revanche, j'ai beaucoup aimé ce retour aux sources de Maxime, ce retour au valeur simple de la vie qui font qu'on aime la vie. Les bonnes choses comme la quête aux champignons, le casse croute, le petit déjeuner mais aussi l'amour de sa famille, de ses parents, l'amour d'un couple que la vie à forgé et qui s'aiment plus que tout malgré les engueulades etc etc... On nous parle de choses simples de la vie mais des choses qui me touche et qui font que j'ai vraiment passé un bon moment surtout qu'à côté, on à le droit à un humour léger très plaisant.
Devant la caméra, j'apprécie toujours Clovis Cornillac qui incarne Maxime de façon juste sans trop en faire. Ses parents décalés, Jacques et Olga, sont bien joués aussi par Gérard Jugnot et Josiane Balasko, un couple cinématographique qui fonctionne toujours autant malgré les années qui passent. La sagesse de l'un va à merveille avec le caractère bien trempé de l'autre. Ce fut aussi toujours un plaisir que celui de voir à l'écran Pierre Richard en Jean avec qui on aimerait bien aller aux champignons également. L'interprétation du jeune Ibrahim Burama Darboe en Tiemoko est elle aussi sympathique. Devant de tel acteurs il aurait pu être transparent mais il s'en sors vraiment bien et est extrêmement touchant.
La réalisation d'Eric Besnard n'apporte pas grand chose de nouveau au cinéma français. C'est assez classique avec des plans posés pas très originaux mais cette simplicité correspond à merveille avec ce film. On se laisse aller, on rentre dans les folies des personnages et l'automne qui frappe à la porte avec une bonne lumière ainsi qu'une belle photographie apporte un côté chaleureux à l'ensemble qui n'est pas déplaisant. Tout comme la bande originale composée par Christophe Julien, le film va droit au but. C'est en tout cas très agréable à suivre et assez rythmé car je dois reconnaître que je n'ai pas vu le temps passé.
Pour résumé, le cinéma nous permet de voir en grand, de nous évader, de nous faire rêver, de rendre l'impossible possible... et parfois, il nous rappelle simplement les petits plaisirs de la vie et l'importance des gens qu'on aime et des causes auquel on croit. C'est le cas pour "Mes héros" qui pour moi n'a rien d'exceptionnel sauf celui de m'avoir fait passer un très bon moment en toute simplicité comme je les aime parfois.
Fanzine #133

De l'autre côté du périph : Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser : Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris. Leur enquête va les emmener d’un côté à Paris et son syndicat patronal, de l’autre en banlieue de Bobigny et ses affaires clandestines. Tour à tour, de l’autre côté du périph.
Mon avis : Bien avant le succès d'"Intouchables", j'aimais beaucoup voir Omar Sy au cinéma et depuis "Les petits mouchoirs", j'aime beaucoup suivre Laurent Lafitte également. Du coup, lorsque les deux se retrouvent dans ce qui semble être une comédie française légère sous fond de comédie policière américaine des années 80, c'est avec une certaine curiosité que je me déplace vers ma salle.
Et le résultat est plutôt conforme à ce que je pensais face à ce scénario écrit par Julien War, Rémy Four et David Charhon. Les gags sont pour la plupart téléphonés mais efficace (les plus drôles étant en général dans la bande annonce) et on passe globalement un bon moment même si l'ensemble ne transcende pas le genre. L'hommage fait au comédie policière américaine des années 80 se fait bien ressentir et on à d'ailleurs envie de revoir certains films après la projection tandis que l'on s'amusera ici de voir une succession de clichés et de facilités qui sans nous prendre la tête m'a en tout cas divertit.
Devant la caméra, le duo formé par Omar Sy en Ousmane Diakité et Laurent Lafitte en François Monge est plutôt sympathique et fort plaisant à suivre. Les comédiens ne se forcent pas beaucoup, ils sont ici en territoire connu et font exactement ce que l'on attends d'eux et c'est pas plus mal même si je pense qu'avec cette tête d'affiches, on aurait pu avoir un résultat plus fort. Ils nous offrent quand même de très bons moments tout en étant bien entourés avec par exemple Sabrina Ouazani en Yasmine ou encore Lionel Abelanski en Cardinet dans un registre où lui aussi officie en terrain conquis.
La mise en scène de David Charhon reste agréable à voir également même si il y à peu de surprises. Le seul petit bémol c'est que parfois entre deux gags, j'ai eu comme une sensation désagréables de baisses de rythme, d'intensité que je trouve un peu dommageable. J'ai pas mal souris et même si c'était pas un grand rire, j'aurais quand même aimé que ce sourire reste constant hors là, il y à des passages où ça se tassent un peu je trouve. Ca n'enlève en rien qu'en tant que comédie populaire comme je les aime, j'ai toutefois passé un bon moment.
Pour résumé, "De l'autre côté du périph" est une comédie française des plus classique qui rend hommage à un genre de cinéma classique en utilisant des ficelles classiques. Dit comme ça, ça semble inutile de voir ce film et pourtant, on passe quand même un assez bon moment. C'est pas mémorable mais ça fait agréablement bien passé le temps et c'est idéal après une journée de travail où on veut se vider la tête. Ça reste en tout cas un divertissement correct que je reverrais volontiers en toute connaissance de cause et dont je déconseille de voir la bande annonce afin de mieux apprécier les gags les plus percutants.
Fanzine #133

Les bêtes du sud sauvage : Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père.
Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs.
Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.
Mon avis : Avant de rentrer dans ma salle de cinéma, je n'avais rien vu du film "Les bêtes du sud sauvage" hormis son affiche que je trouvais plutôt jolie. C'est parce que ce long métrage bénéficiait d'un bon bouche à oreille dans la presse que j'ai eu alors envie de le découvrir sans trop savoir à quoi m'attendre.
Du coup, le résultat est assez surprenant. On peut pas dire que j'ai aimé totalement mais on peut pas dire non plus que j'ai détesté ce scénario écrit par Benh Zeitlin et Lucy Alibar d'après l’œuvre de cette dernière. Objet filmique non identifié, j'ai souvent eu beaucoup de mal à rentrer totalement dans ce conte moderne sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi. Pourtant, l'histoire mêle un semblant de magie et de féerie dans un récit plutôt tragique de façon plutôt correct. Touché par les aventures de cet enfant, le film regorge en tout cas de bonnes idées et m'a aussi déstabilisé je pense parce que je ne suis pas habitué à voir ce genre de spectacle au cinéma.
Devant la caméra, j'ai été assez surpris par l'excellente prestation de Quvenzhané Wallis en Hushpuppy. D'habitude j'ai un peu de mal avec les jeunes acteurs mais là je trouve que cet enfant s'en sors vraiment très bien et est vraiment bluffant. Véritable révélation à l'écran, il porte en tout cas le film sur ses épaules grâce à sa présence et à la tendresse de son personnage qui est retranscris de façon très juste sans jamais trop en faire. A ses côtés, Dwight Henry en Wink est tout aussi bon et livre également une performance de haut niveau qui fait plaisir à voir. Le duo fonctionne en tout cas à merveille à l'écran et contribue aussi à la réussite de ce conte tandis que le reste de la distribution apparait un peu plus en retrait mais tout aussi juste.
La mise en scène de Benh Zeitlin est elle aussi assez bonne. Dès le début, on se retrouve transporter dans ce bayou avec une succession de plans tous aussi bons les uns que les autres ainsi qu'une photographie bien léché. J'ai pas totalement accroché à cette histoire d'aurochs mais la réalisation est en tout cas assez correct je trouve. Après, il y à beaucoup de caméra à l'épaule. Je ne suis pas fan du procédé donc pas très objectif surtout que j'ai trouvé que ce n'était pas toujours justifié et le côté brut pour appuyé le côté "film d'auteur" dans le grain de l'image m'a parfois ennuyé (c'est pas trop ma came) mais je reconnais quand même que ça reste maitrisé et que c'est du bon travail. La musique composée par Benh Zeitlin est elle magnifique et accompagne bien ce long métrage.
Pour résumé, "Les bêtes du sud sauvage" est un OFNI. C'est le genre de film qui ne me laisse pas indifférent mais que j'ai quand même un peu de mal à vraiment apprécié n'étant pas spécialement fan de l'exercice. Reste que ce conte moderne à tout de même de grandes qualités et mérite le déplacement mais après tout ce que j'avais pu lire à son sujet, je m'attendais quand même à autre chose. Un film qui reste sympathique mais, trop éloigné de ce que j'aime, je ne sais pas si j'aurais l'envie de le revoir un jour.
Fanzine #133

L'odyssée de Pi : Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.
Mon avis : Même si je ne déteste pas son cinéma, je ne suis pas spécialement un fan de Ang Lee. "L'odyssée de Pi" m'attirait donc que très moyennement mais bon, après en avoir eu de bons retours tout en me disant que la 3D était exceptionnel, je me suis laissé tenté pour le découvrir en salles.
Résultat, j'ai bien aimé mais sans être pour autant transporté par cette odyssée. Le fait de m'avoir dans quelques avis spolié deux éléments importants du film (que je ne révélerais pas ici) à peut être influencé mon avis mais je suis quand même sorti de ma salle un brin mitigé. Le scénario écrit par David Magee d'après l’œuvre de Yann Martel ne m'a pas spécialement touché. Je ne sais pas si l'adaptation est fidèle ou non mais l'histoire m'a même plutôt laissé de marbre même si je reconnais tout de même avoir pris du plaisir à suivre cette aventure. De plus, pas fan du truc, tous l'aspect religieux de l’œuvre m'ait apparu barbant. Je reconnais que parler de plusieurs religions en évitant certains clichés était assez judicieux et même très intéréssant mais à force d'entendre parler de Dieu sous toutes ses formes, je me suis déconnecté du film ne le suivant plus que comme un simple spectateur attendant la fin même si le divertissement était là.
Heureusement, le casting est efficace avec un Suraj Sharma en Pi Patel qui porte le film sur ses épaules. Pas forcément charismatique, il arrive toutefois à bien exister à l'écran sans jamais paraître ridicule et en restant convaincant du début jusqu'à la fin. J'ai adoré aussi Irrfan Khan en Pi Patel adulte, plus charismatique déjà qui possède une présence que j'aime beaucoup. C'est un acteur que j'apprécie énormément et le retrouver dans ce film m'a fait plaisir. Le reste de la distribution est assez bonne aussi de Adil Hussain en Santosh Patel ou Tabu en Gita Patel en passant par un Gérard Depardieu en cuisinier anecdotique mais tout aussi sympathique.
Après, la mise en scène de Ang Lee est assez brillante. On à le droit à de très belles scènes bien mises en image qui nous embarque dans cette odyssée avec une facilité et une fluidité certaine. Pour la 3D, je ne sais pas si ça vient de l'écran de la salle de cinéma où je l'ai vu ou du procédé qui ne me ravi pas toujours mais j'ai pas été emballé plus que ça. Pour ce genre de film, je m'attendais à plus de profondeur, plus de "magie" que je n'ai pas ressenti et faire joujou avec les bandes noires sur le haut et bas ou les côtés de l'écran n'a pas suffit par exemple. Ça reste quand même très beau à voir et bien accompagné par une bande originale composé par Mychael Danna que je trouve réussie.
Pour résumé, "L’odyssée de Pi" n'est pas le grand film à grand spectacle et à grandes émotions auquel je m'attendais. C'est beau, il y à de très bonnes choses mais je reste quand même un peu mitigé à cause d'une belle mise en scène dont j'attendais certainement plus qu'un simple jeu de lumière et à une omniprésence de Dieu dans le récit qui m'a un peu agacé le tout avec une 3D qui ne m'a pas convaincu. Les spoliers qu'ont à pu me révéler à son sujet m'ont sans doute influencé aussi reste que le long métrage d'Ang Lee est quand même une réussite qui se laisse regarder facilement. Je regrette juste de ne pas avoir pris la claque qu'on m'avait promis...
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Une histoire d'amour : Elle l’a rencontré un soir de printemps, elle est devenue sa maîtresse.
Il lui a offert un revolver, elle une combinaison en latex.
Imprudent, il lui a proposé un million de dollars.
Insatiable, elle est venue lui rappeler ses promesses...
Mon avis : "Une histoire d'amour" me faisait très peur. Je ne trouvais pas l'affiche attrayante, la bande annonce m'a paru soporifique et le sujet m'interpellais très peu. En fait, c'est uniquement pour le duo Laetitia Casta - Benoit Poelvoorde que je me suis déplacé vers mon cinéma avec l'espoir tout de même de ne pas trouver le temps trop long.
L'espoir à été de courte durée il faut croire. Dès les premières secondes, j'ai trouvé ce film d'un ennui consternant. Le scénario écrit par Hélène Fillières d'après l’œuvre de Régis Jauffret m'a vraiment paru consternant. Bien qu'adapté librement d'un fait divers (Le film est inspiré du roman de Régis Jauffret, "Sévère" publié en 2010 et lui-même centré sur un fait divers : en 2005, le banquier Edouard Stern est retrouvé à son domicile mort et habillé d'une combinaison de cuir. L'enquête mettra en lumière la culpabilité de sa maîtresse, Cécile Brossard.), j'ai trouvé ce film juste gratuit et racoleur. Sado et maso sont dans une villa, à force de se fouetter qui reste t'il ? J'aurais pu faire l'impasse sur la fin ultra prévisible même quand on ne connait pas le fait divers, j'ai pas du tout accroché à cette histoire. Ça ne me parle pas et du coup, c'est assez éloigné de ce récit que j'ai trouvé plus pompeux qu'autre chose que j'ai tenté tant bien que mal de rester jusqu'à la fin de la projection.
Même le couple vedette ne m'as pas sauver de mon ennui. Pourtant, Benoit Poelvoorde en banquier et Laetitia Casta dans le rôle de la jeune femme ne sont pas totalement mauvais et font le job. C'est même grâce à eux que dans ma notation, j'ai longtemps hésité entre "A oublier" et "Au secours !" avant d'opter au final pour la dernière option. C'est dommage car le duo était plutôt bien trouvé mais ne croyant pas à cette histoire, je n'ai pas cru à leurs personnages et du coup je n'ai pas cru non plus à leur interprétation respective. Je parle même pas de Richard Bohringer dans le rôle du mari qui m'a plus fait sourire qu'autre chose ni même celui de Reda Kateb dans le rôle du voisin dans l'avion qui est juste inutile...
La mise en scène de Hélène Fillières ne m'as absolument pas convaincu non plus. J'ai trouvé ça très plan-plan avec un manque de rythme cruel qui n'a certainement pas aidé à me réveiller. Le pire vient de la photographie et de la lumière que j'ai trouvé atroce. Je suis d'accord qu'il était important de montrer la froideur de cette relation mais là, j'ai vraiment trouvé ça moche avec certains passages très sombre où il faut vraiment faire un effort pour bien voir ce qui se passe (et se rendre compte par la même occasion qu'il ne se passe pas grand chose d'ailleurs). Quant à la bande originale composée par Etienne Daho, elle alourdi encore un peu plus le long métrage au point que je l'ai vraiment trouvé agaçante.
Pour résumé, "Une histoire d'amour" m'a vraiment fait perdre mon temps. J'ai réussi à tenir jusqu'au bout en me disant qu'il finirait bien par se passer quelque chose d'intéressant mais je suis jamais rentré dans cette histoire que j'ai trouvé peu passionnante et assez transparente malgré les efforts du casting, la réalisation ne m'aidant pas non plus. Je m'étais préparé à ce que ce film ne soit pas une partie de plaisir, je n'y attendais pas de miracles mais je pensais pas que ça serait aussi ennuyeux que ça. Un film dont je passerai mon chemin la prochaine fois...


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