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Le Hobbit : Un voyage inattendu de Peter Jackson

Par Emidreamsup @Emidreamsup

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Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu’il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
Bien qu’ils se destinent à mettre le cap sur l’Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d’abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
C’est là qu’avec Gollum, sur les rives d’un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d’un courage et d’une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le « précieux » anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d’or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s’en doute encore…

Voilà encore un film que j’attendais avec impatience et pourtant j’aurais mis un mois, après sa date de sortie en salles, pour le voir…

Les fans du Seigneur des Anneaux apprécieront les multiples clins d’oeil que Peter Jackson fait à sa première trilogie. The Hobbit débute sur Bilbon commençant la rédaction du livre, contant les aventures de sa jeunesse, qu’il lègue à Frodon à la fin du Retour du Roi.

Je dois bien reconnaître qu’une part de moi était assez sceptique face à cette adaptation. Faire d’un roman de moins de 400 pages, une trilogie, c’est quelque peu osé… Sans compter les critiques et réactions négatives des héritiers de Tolkien après avoir vu le film.

Pourtant dès les premières minutes, j’ai de nouveau été happé en Terre du Milieu et j’ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé les personnages de Frodon, Gandalf, Elrond ou encore Gollum.

Martin Freeman, loin du costume de Watson, est excellent en Hobbit, il a réussi à apporter sa touche so British à son personnage. Sans oublier la présence de son compère, Benedict Cumberbatch derrière la voix du terrible Smaug. Et la bande des nains…. UL-TI-ME !

On se retrouve rapidement comme Bilbon, hurlant, courant et plein d’enthousiasme, « I’m going on an adventure ! ». Sentiment qui ne m’a pas lâché durant ces 2h49. Même si pour servir sa trilogie, Jackson n’a pas hésité encore une fois à donner plus d’importance à des personnages étant beaucoup plus discrets dans l’oeuvre de Tolkien (l’Orc blanc ou encore Radagast).

Encore une fois, j’ai été bluffé par les décors (je veux aller en Nouvelle-Zélande !) et la bande-son d’Howard Shore est une merveille. Sans compter que le côté plus léger du récit est un régal.  Je regrette quelque peu l’utilisation du tout numérique qui rend certains monstres comme les Orcs et les Gobelins (ou même les animaux de la forêt) moins « réels ».

Je n’ai pas vu le film avec la nouvelle technologie HFR 3D, je me suis contentée de la bonne vieille 2D comme pour le Seigneur des Anneaux et entre nous c’est amplement suffisant pour être transporté dans cet univers.

Avec ce premier opus de cette nouvelle trilogie, Peter Jackson nous fait rire, trembler et nous entraîne à 200% dans cette folle aventure. Je ne vois pas ce qu’on pourrait lui demander de plus… Ah oui, je sais… La suite !


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