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La guerre : la faire ou ne pas la faire !

Par Sergeuleski

  

    A l'heure où Hollande envoie l'armée française au Mali...

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   Le guerrisme, tout comme l’alcoolisme, est un fléau et pas simplement une maladie. Aussi, il nous faut au plus vite identifier les causes et conduire des actions de prévention. La guerre tue tout comme l’alcool même si ses aspects euphorisants ne doivent pas être ignorés car, comme chacun sait, tuer procure un plaisir proche de l'ivresse ; et tout le monde y trouve son compte : les marchands d‘armes, les armées, les détraqués et les Etats. Pour prévenir l’usage abusif de ce remède de vieilles bonnes femmes qu'est la guerre, il faut dès maintenant nous battre sur tous les fronts : du monde aux Etats, des Etats aux régions, des régions aux départements, des départements aux communes, des communes aux quartiers, des quartiers aux habitations, des habitations aux chambres à coucher. Tous ceux qui éduquent, instruisent et forment nos soldats sont concernés. Les solutions nécessiteront un engagement total de toutes les armées du monde. Préparez la guerre pour ne pas qu’on vous la fasse ! Il faut sans plus tarder augmenter substantiellement les budgets du ministère de la défense de tous les pays concernés, sans oublier les tout jeunes Etats à risque. N'oubliez jamais une chose : si les animaux ne se font pas la guerre, c'est qu'ils sont quotidiennement dans l'obligation de tuer pour se nourrir. Et c'est une pierre deux coups qu'ils font ! Car, cette obligation leur permet, certes, de remplir leur estomac, mais elle leur permet aussi et surtout, d'évacuer tout le potentiel meurtrier qui est en eux. En revanche, les hommes, qui n'ont pas l'obligation d'avoir recours au meurtre pour se nourrir mais seulement pour s'enrichir, sont capables de retenir des années durant toutes leurs pulsions guerrières et meurtrières, jusqu'au jour où n'y tenant plus, ils se lâchent ; et ce jour-là, ce sont des guerres régionales, continentales et mondiales à n’en plus finir qui éclatent et des millions de cadavres que les armées laissent derrière elles en se retirant. Aussi, et pour conclure, on peut désormais affirmer ceci : si les hommes s'autorisaient, tout comme les animaux, à tuer un petit peu chaque jour, eh bien, il n'y aurait très certainement plus de guerre du tout. Aussi... aux armes citoyens du monde ! Mobilisation générale ! Faites la guerre à tour de rôle : une personne à la fois, un fusil par personne et une balle par fusil !

Extrait du titre : "Des apôtres, des anges et des démons" - copyright Serge ULESKI


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