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Gym su

Par Apolline Mariotte @ApollineAM

Nan j’peux pas ce soir, je vais à la gym su. Cette réflexion un peu pimbêche, vous l’avez certainement déjà entendue. Le cours de gym su, c’est le dernier endroit où l’on sort.

Dans une ambiance de boîte de nuit, des brochettes entières de pin-up urbaines en legging simili cuir taille 34, débardeur dos nageur, poignets en éponge, se retrouvent pour gymer en rythme.

Je jette un œil inquiet à Caroline. En cercle autour d’un bourreau hyper corporate – t-shirt gym su, jogging gym su, baskets gym su – nous voilà embarquées pour une heure de défouloir.

Sus à la graisse, vade retro peau d’orange, arrière poignées d’amour ! Tous les pores de la peau exsudent le risotto de la veille, leur action décuplée par l’effet dopant de la musique. Les bras dansent les Village People, les jambes jouent les stars des podiums. Reste à synchroniser le tout.

On sculpte, on galbe, on fuselle. Un peu pataudes, rouges comme des pivoines, les deux débutantes que nous sommes s’accrochent pour suivre les enchaînements.

Lorsque le cours se termine, l’on s’applaudit. Parce que l’on a bien transpiré, parce que l’on se sent bien dans son corps, parce que l’on se sent belle. L’on se félicite de toutes ces calories brûlées.

Grand bien nous fasse. À table maintenant.


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