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Delirium tome 1, Lauren Oliver

Par Maliae

Lecture commune sur Club de lecture

delirium

Résumé : Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération du cerveau pour être immunisés. À quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour le Protocole car depuis toujours amour rime pour elle avec souffrance et danger. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse tout basculer. Avant, tout était simple, tout était organisé. Mais est-ce vraiment vivre que de laisser la société tout prévoir pour vous ? Vos amis, vos amours et votre avenir ? Imaginez qu’on vous prive de tout sentiment. Que la liberté ne soit plus qu’un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu’où iriez-vous pour garder le droit d’aimer ?

Avis : Delirium est loin d’être ma première dystopie, je suis déjà passée par là  avant, pourtant celle-ci m’a légèrement traumatisé. Disons que le sujet, soigner l’amour des gens, m’a foutu froid dans le dos. L’amour c’est le sentiment qui nous rend vivant, qui fait qu’on a des amis, qu’on aime nos gosses, ou qu’on tombe amoureux. C’est ce qui fait que l’on désire des choses. Ou tout simplement qu’on aime des plats, des couleurs, la vie… Retirer ce sentiment c’est nous transformer en zombie, en robot, et je trouve que Carol et William (les oncles et tantes de Lena) représentent exactement la vie sans amour. Ils sont plats et sont assez indifférent à la détresse. Celle qui m’a le plus rendu triste c’est Rachel, la soeur de Lena, on voit à quel point elle a changé… Est ce que ça rend vraiment heureux? Je n’en suis pas sûr, à mon avis ça en donne juste l’impression. Pour moi la sécurité ne fait pas le bonheur, surtout quand elle prive à ce point de liberté (ne pas pouvoir lire ou écouter ce que l’on veut doit vraiment être chiant).
Lena est un personnage que j’ai beaucoup aimé, même si parfois ses réactions m’énervaient, je la comprenais assez. Vis à vis de son vécu, de sa situation, de tout ce qu’on lui fait ingurgiter comme ânerie depuis qu’elle est petite, ses réactions peuvent être comprise. Sa peur également. Mais c’est un personnage qui évolue et en bien. Elle grandit petit à petit, analyse les choses par elle-même, se pose des questions. A l’aide de sa meilleure amie Hana (que j’ai beaucoup aimé, elle se rebelle un peu) et surtout grâce à sa rencontre avec Alex, Lena va beaucoup changer. Je suis hyper folle d’Alex, il m’a immédiatement plu, je le trouve trop adorable.
L’histoire d’amour m’a foutu des frissons et des picotements dans le ventre, et ça faisait quelques temps qu’un livre ne l’avait pas fait (je trouve, hélas, les histoires d’amour de plus en plus plates et en général moins intéressante que le reste de l’histoire) là pour le coup j’étais à fond dans l’histoire et également dans l’histoire d’amour. Les deux étaient biens. Et heureusement puisque le sujet principal est « l’amour ».
Le Déliria est – selon moi – une belle maladie (et en plus j’adore le nom qu’on lui donne, je trouve que ça sonne bien). S’en guérir est mauvais pour la santé !
La fin m’a vraiment fait pleurer, elle est très belle mais je l’ai trouvé assez triste. Je me demande ce qu’il va se passer dans le tome deux et du coup j’ai plutôt hâte de l’avoir pour revoir Lena et en savoir plus.
En bref, un très bon livre (je l’aurais lu plus vite mais j’ai aussi profité de ma petite soeur), qui se lit bien (malgré quelques phrases bizarres par moment), une histoire d’amour vraiment belle, une bonne dystopie (que je trouve assez horrible dans le sens où enlever l’amour c’est pire que tout je trouve), des bons personnages et une super fin qui donne envie d’avoir la suite. Je ne suis pas du tout déçue.

Phrase post-itée : 
« Tu sais qu’on ne peut pas être heureux si on n’est pas malheureux aussi parfois, hein? » bonne remarque.

3  plus : 
- Une bonne dystopie
- Une belle histoire d’amour
- Des bons personnages

3 moins :
- quelques phrases bizarrement tournées (j’ai trouvé)
- je préférais l’ancienne couverture (je ne sais pas pourquoi)
- je ne possède pas la suite (bouhouhouhou)

Cette lecture répond aux challenges : 

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