
Même s'il diffère de par son ton (il y a ici peu d'occasions de rire, même jaune), le film fait penser à No man's land de Danis Tanovic, où déjà les moments d'attente et de répit étaient les plus inquiétants. Ce choix du profil bas donne une réelle efficacité au film et permet à Cedar de lui donner une dimension politique sans se faire trop édifiant ou lourdingue. Malgré quelques longueurs çà et là (l'ennui de ces pauvres soldats est parfois communicatif), Beaufort s'impose comme une oeuvre mineure mais assez essentielle, qui n'a pas volé sa nomination à l'Oscar du film étranger.
7/10
(également publié sur Écran Large)