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Nos Etoiles Contraires, de John Green

Par Phooka @Phooka_Book


NOS ÉTOILES CONTRAIRES de John Green
Editions Nathan323 pages16,50 eurosParution le 21 février 2013

Résumé :
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

L'avis de Dup :
Comment voulez vous écrire une chronique après avoir été complètement dévastée par un roman ! Cela fait plusieurs jours que j'affronte mon cahier où le titre est posé, stylo en main, mine bleue claire comme la couverture, mais rien ne vient. Enfin rien, rien n'anime mon poignet parce que côté émotions c'est loin d'être le calme plat. Au contraire, elles se bousculent ces émotions, elles jaillissent et je n'arrive pas à les canaliser.

Hazel a seize ans et un cancer de la thyroïde en stade quatre. Depuis qu'elle a treize ans elle est en sursis. Le terrible diagnostic est tombé trois mois après ses premières règles. Comme elle le dit, c'était : " Félicitations ! Tu es une femme. Maintenant, meurs ! ". Elle n'est même pas en rémission comme beaucoup d'autres ados qu'elle rencontre au groupe de soutien, elle ne sera jamais en rémission.Et justement, John Green va lui faire croiser le chemin d'Augustus, dis-sept ans... en rémission. Jeune basketteur prometteur dont la carrière a brutalement été interrompue par l'ablation d'une jambe à cause d'un ostéosarcome.La donne est plutôt glauque n'est-ce-pas ? Et bien c'est sans compter sur la plume de cet auteur que je ne connaissais pas du tout. Il faut dire à ma décharge que ce n'est pas le genre de lecture que j'affectionne, ce n'est pas un thriller ni un polar, ce n'est pas une saga de fantasy et encore moins de la bit-lit. C'est un ROMAN tout court.On slalome au milieu d'émotions fortes, mais simples. On sourit, on rit, on fronce les sourcils, on s'angoisse, on stresse, on pleure. Parfois le tout mélangé. Oui, à un moment où je pleurais, une phrase m'a fait sourire au milieu de mes larmes. C'est beau ce qu'il a écrit ce monsieur, c'est plein de vie. On voit le monde à travers les yeux de ces deux ados, et comme tout ado qui se respecte, leur vision n'est pas tendre. Leur maladie est omniprésente bien sûr, et pourtant ces gamins ne sont jamais larmoyants. Ils ne sont pas non plus des "battants", comme tout le monde voudrait les voir. Ils sont comme des colocataires de leur corps. Chacun cohabite avec son cancer, fait avec, en quelque sorte, avec des hauts et des bas... Hazel sait qu'elle va mourir, bientôt. Elle sait que sa mort va dévaster ses parents, et pour cela, elle ne veut compter pour personne d'autre. Mais la ténacité  l'humour et l'incroyable charisme d'Augustus va avoir raison des murailles qu'elle avait érigées. Leur histoire d'amitié puis d'amour va se tisser autour d'un livre : "Une impériale affliction". Ce livre est véritablement le troisième personnage principal de ce roman et va apporter une autre dimension au récit. En conclusion, un livre que j'aurai bien catalogué de "pas pour moi", un livre que j'ai abordé avec beaucoup de craintes, et un livre qui au final restera longtemps dans ma mémoire ! Une véritable pépite, un concentré d'émotions en tout genre que je ne peux que conseiller À TOUT LE MONDE !!!


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