Magazine Culture

OLIUM de Brian Herbert et Kevin J. Anderson

Par Phooka @Phooka_Book

 

 La Constellation du Diadème


OLIUM de Brian Herbert et Kevin J. AndersonEditions Orbit22,50 euros440 pages

Présentation de l'éditeur:
On l’appelle Fond de l’Enfer. Parce qu’il n’existe pas de planète plus inhospitalière dans toute la Zone Profonde. Stérile, éloignée de tout, balayée par d’effroyables tornades et secouée d’éruptions volcaniques… Fond de l’Enfer est l’exil des vaincus de la guerre civile, un endroit pour les parias.
Mais l’ancien général rebelle Adolphus est décidé à changer la donne. En formant une coalition clandestine contre le gouvernement corrompu et tyrannique qui dirige les 74 mondes de la Constellation, il tente de transformer Fond de l’Enfer en un lieu d’opportunités.
Ce que tous ignorent, c’est que la planète maudite cache en son sein un extraordinaire secret.

L'avis de Phooka:
Olium c'est de la Science Fiction et même plus précisément du Space Opera. Mais pour moi, amatrice de fantasy, je dirais que c'est de la "fantasy à boulons" selon une expression de Dup.Oui de la fantasy à boulons, parce que vu le nombres de personnages et de planète impliquées, on a l'impression d'être dans le trône de fer version Dune. A la place des forteresses tenues par les héros, imaginez des planètes et à la place des chevaux et carrioles, mettez des vaisseaux spatiaux et vous aurez une bonne image d'Olium . Et croyez-moi ce n'est pas pour me déplaire bien au contraire ...

De nombreux personnages donc, jalonnent ce roman:Le plus charismatique est sans conteste Adolphus, cet ancien officier, chef de la rebellion, banni sur une planète au fin fond de nulle part: Fond de l'Enfer. Elle porte bien son surnom celle-ci. A moitié détruite par un astéroïde bien des années plus tôt, les conditions de vie y sont spécialement difficiles et Adolphus doit gérer tout son petit monde et ce n'est pas une mince affaire.Du côté du pouvoir en place, il y a Michella, le diadème, chef suprème et véritable tyran aussi bien envers son peuple, ses sous-fifres que de sa propre fille. Elle impose à chaque planète un tribu terriblement élevé sous peine de représailles et dans les planètes de la zone profonde où se situe , entre autres, Fond de l'Enfer, la révolte gronde. C'était déjà pour cette raison qu'Adolphus avait lancé sa rébellion des années plus tôt et s'il a perdu c'est uniquement parce que Michella, ne connaissant pas la pitié ni l'honneur, l'a abattu d'une manière inqualifiable.C'est donc la lutte du pot de fer contre le pot de terre que nous raconte Olium. Michella, son armée, ses généraux et ses planètes riches, contre Adolphus et ses planètes défavorisées. Défavorisées, pas tant que ça finalement car des secrets y sont profondément enfouis. Contre toute attente, Adolphus va mener un plan de grande envergure et dans le plus grand secret pour contrecarrer le "tyranisme" du pouvoir en place.Ce roman est construit comme un roman de fantasy, je l'ai déjà dit. On y rencontre énormément de personnages, de familles. On apprend à les connaître, à les apprécier ou à les détester. On assimile petit à petit les liens entre eux, les connivences, les alliances cachées et on entrevoit le plan grandiose d'Adolphus. Et quand on réalise l'absence totale de pitié de Michella, on tremble. Si elle découvre ce qui se passe, sa vengeance sera absolument atroce à n'en pas douter.Toujours comme en fantasy, les personnages secondaires ont toute leur importance et leur saveur et cela donne une incroyable richesse au roman. On regrettera cependant le destin du pauvre Vincent (comprennent ceux qui ont lu le roman). Un de ces personnages que l'on apprend à aimer et que l'on aurait aimé suivre plus longtemps.Voilà un roman de SF tout à fait pour moi, j'ai aimé suivre les protagonistes du récit, découvrir leurs forces et leurs faiblesses, les liens qui les unissent, comprendre petit à petit où voulait aller Adolphus. J'ai tremblé pour eux et je tremble encore vu la fin de ce premier tome. J'ai bien peur que Michella ne leur réserve un sort terrible et qu'elle cache bien des choses dans ses manches. Dans ce contexte, inutile de vous dire que j'attends la suite avec une grande impatience.


Lecture commune avec Hécléa
Et hop un de plus  pourle challenge littérature de l'imaginaire 
OLIUM de Brian Herbert et Kevin J. Anderson16/60

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Phooka 16646 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines