D’accord, nous n’étions probablement pas aussi nombreux que je l’aurais voulu. Sûrement pas aussi nombreux que l’urgence l’exige. Il n’y a jamais que 134.000 chercheurs d’emploi en Seine-Saint-Denis. Et, d’ici la fin du premier semestre, ce sont quelques 15.000 travailleurs qui verront leur poste de travail détruit. Je me demande si Arnaud Montebourg considère que les « lignes rouges du gouvernement » ont été franchies. En tous cas, le représentant de l’Etat a l’air de s’en ficher autant que le ministre du haussement d’épaule improductif. Il a refusé de recevoir une délégation des organisations syndicales.
C’est donc, à tous les niveaux de l’Etat et du gouvernement, le temps du mépris. Comme nous n’avons pas des têtes à nous appeler Brigitte Bardot, peut être bien qu’on va décider de ne plus se laisser humilier, malmener, oublier par ces charmants messieurs et dames en costumes et tailleurs griffés. Peut être bien que nous allons prendre nous même la direction du changement pour faire place au peuple, enfin.
Ah, en passant, sachez que les salariés de PSA sont en grève reconductible depuis hier, mercredi 16 janvier, et que, ce matin, une partie d’entre-eux est allé décorer le coquet appartement d’un des héritiers Peugeot au Trocadéro, à Paris. Sachez aussi que, dans la partie de la Marche qui allait du Bourget à Bobigny, pendant que moi je faisais Pantin-Bobinge, il y avait Marie-Georges Buffet, députée communiste de la Seine-Saint-Denis. Comme depuis le début du conflit, elle est aux côtés des salariés de PSA.
Bon, vous le lisez, je suis un peu rageux sur cette action. Donc, pour ne pas abuser de votre patience, je vous renvoie au diaporama ci-dessous. Il en dit plus et mieux que moi sur cette belle Marche pour l’emploi et l’industrie en Seine-Saint-Denis.
Bonus diaporama : Marche départementale pour l’Emploi et l’industrie en Seine-Saint-Denis
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Bonus vidéo : The Redskins « Don’t Talk To Me About The Weather »