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PAPA-LONGUES-JAMBES de Jean Webster

Publié le 15 janvier 2013 par Amandine97430
PAPA-LONGUES-JAMBES de Jean Webster

(Source de l’image:http://images.amazon.com)

Quatrième de couverture des Éditions Folio Junior:« Un bienfaiteur, qui désire rester anonyme, offre de t’envoyer à l’université. En échange, tu lui écriras chaque mois une lettre donnant des détails sur tes études et ta vie là-bas, une lettre comme tu en écrirais à tes parents, s’ils vivaient encore.» Pour Jerusha Abbott, jeune orpheline élevée entre les murs d’un respectable et ennuyeux foyer, la proposition est aussi surprenante qu’inespérée. Elle accepte de bonne grâce de se plier aux exigences de son mystérieux tuteur auquel elle a donné le surnom affectueux de Papa-Longues-Jambes ».

Mon avis:Je n’avais jamais entendu parlé de Jean Webster et encore moins de Papa-longues-jambes.C’est au cours d’une visite au magasin Troc974 que je suis tombée dessus,le titre m’a immédiatement plu ainsi que les premières pages.Une fois chez moi et que je me suis mise à lire,je n’ai pas pu m’arrêter.J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman.

Avant de rentrer dans le vif du sujet,permettez moi de vous présenter Jean Webster ou plutôt Alice Jane Chandler Webster.Cette dernière avait un père éditeur et son oncle maternel n’était autre que Mark Twain.De plus,les femmes de sa famille se sont beaucoup engagées pour la condition féminine  notamment pour le droit de vote.Ainsi,l’auteure a grandi dans un milieu qui s’est révélé enrichissant et formateur pour son écriture.J’ai été conquise dés les première lignes par cette petite fille orpheline qui se voit dotée d’une bourse d’étude miraculeuse,bourse qui lui permettra d’étudier à l’université.Son bienfaiteur désire pour des raisons inconnues rester anonyme,il demande seulement à Judith de lui écrire une fois par mois pour lui tenir au courant de ses progrès.Bien sûr,les lettres de Judith resteront sans réponse.Le genre épistolaire utilisé ici confère au roman une intimité privilégiée entre le lecteur et Judith.Seul,le lecteur est dans la confidence ainsi que son bienfaiteur,l’un comme l’autre apprend à connaitre la jeune fille.

Enfant,Judith nous apparait révoltée de sa vie à l’orphelinat,elle rêve déjà de devenir écrivain.Le lecteur n’a aucun mal à imaginer l’héroïne,en effet,on la voit espiègle,franche et au caractère bien trempé.Oui,Judith n’est pas du genre à mâcher ses mots.De plus,elle fait preuve d’une grande maturité pour son âge certainement due aux nombreuses responsabilités qu’on lui confiait à l’orphelinat.Mais d’un autre côté,elle est en retard par rapport à d’autres filles de son âge,en effet,elle n’a jamais quitté l’environnement de l’orphelinat.Néanmoins,Judith mettra un point d’honneur à combler ses lacunes lorsqu’elle se sera à l’université,elle fera preuve d’assiduité et d’une rage d’apprendre remarquables.Les nombreuses rencontres et voyages qu’elle fera,y seront également pour quelque chose.Au fil des lettres,se dessine une Judith plus femme plus mature.Son caractère s’adoucit,elle fera notamment preuve d’une plus grande sagesse allant jusqu’à renaitre les bienfaits de son existence à l’orphelinat,lieu qu’elle avait si souvent appris à détester dans le passé.Ses préoccupations ont elles aussi changée,elle se consacre aux études mais pas seulement.Son gout pour les belles tenues,sa coquetterie montrent son désir de plaire et de se trouver belle comme toutes les jeunes femme de son âge.A demi-mot,le lecteur voit son amitié pour Mr X(je ne dévoilerai pas son identité)se transformer en amour.Elle qui pourtant disait avec lucidité ceci : »le mariage est un processus d’autodestruction ».Oui,Judith est humaine et la contradiction elle connait aussi.

En ce qui concerne le final,je ne vous en dirai pas plus.Je pense que vous devinerez aisément à la moitié du livre qui est notre mystérieux PLJ(Papa-longues-jambes).Une chose est sûre,ce roman est un bijou au charme britisth inégalable.Il est très bien écrit,touchant et profondément juste.J’ai appris quelques temps après ma lecture qu’une suite existait mais qu’elle n’existait qu’en anglais,aussi il ne me reste plus qu’à le lire enfin essayer car l’anglais et moi,ça fait deux.Je garde de ce livre une scène en particulier c’est celle où Judith « aperçoit » pour la première fois son bienfaiteur.Elle en gardera par la suite l’impression d’un homme démesurément grand d’où le titre de ce roman fabuleux Papa-longues-jambes.

Ma note:20 sur 20.


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