Samedi dernier, la librairie Pantoute, à Québec, nous a offert un magnifique cadeau: une causerie avec l'illustre illustratrice française Rebecca Dautremer. La rencontre a eu lieu au Morrin Center, à deux pas de la librairie. Cette grande artiste de 40 ans compte parmi mes illustrateurs préférés depuis mes années universitaires, l'époque où j'ai découvert la littérature jeunesse.
Comme toute groupie qui se respecte, je suis arrivée à l'avance. Avec mon copain, nous étions les premiers. Puis, un à un, les autres auditeurs sont arrivés. Il y avait de nombreux illustrateurs ou graphistes, tous semblaient très bien connaître et admirer le travail de Rebecca Dautremer.
Juste avant l'heure de la rencontre, j'ai fait un saut à la toilette. En y sortant, je suis tombée nez à nez avec Rebecca Dautremer, qui arrivait à peine. J'ai eu le grand honneur de la diriger vers la salle de la causerie, au deuxième étage, et d'échanger quelques mots avec elle (elle m'a entre autre fait remarquer que nous étions dans une ancienne prison pour femmes).

Elle a commencé la rencontre en nous présentant, sur son ordinateur branché sur un projecteur, des photos de son coin de pays. Elle habite Paris, mais l'été, elle s'enferme dans la maison d'un de ses frères, sur le bord d'un lac entouré de montagnes, pour travailler des heures et des heures afin que le livre soit près à temps.
Par la suite, elle nous a présenté des illustrations faites alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, des personnages, mais aussi une page pleine de pieds, car selon l'enfant qu'elle était, elle avait un talent certain pour dessiner les pieds. Puis elle a parlé de ses études, alors qu'elle voulait déjà faire dans le jeunesse et qu'elle se faisait dire qu'elle allait faire « des Mickey Mouse », de son premier livre illustré en terminant les études (un album à colorier), de son parcours, de ses influences, de ses projets présents et futurs...
Dans un prochain billet, je ferai un retour sur des anecdotes pêle-mêle que j'ai retenues de la rencontre et de la suite, la séance de dédicaces à la librairie Pantoute. J'en profite pour remercier chaleureusement Dominique Caron, libraire passionnée qui a permis à cette causerie d'avoir lieu.