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Ginger Snaps

Publié le 20 janvier 2013 par Olivier Walmacq
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Genre : Horreur

Année : 2000

Durée :1h43

L'histoire : Deux soeurs inséparables voient leur vie et leur amitié basculer lorsque l'une des deux se fait mordre par un loup-garou et devient progressivement un animal tandis que l'autre fera tout pour l'aider.

La Critique De Titi70 :

Le constat peut paraitre cruel, et pourtant, c'est un faite : les bons films sur nos amis les loups garou sont assez rarissimes. Hormis quelques classiques, la plupart des oeuvres sombrent le plus souvent dans le nanar total ou le navet integrale, je pense notamment à la saga Hurlements qui, hormis le premier excellent épisode de Joe Dante, ne possède pas franchement une réputation flatteuse.

Pourtant, au début des années 2000, une petite production totalement innatendue nommé Ginger Snaps, parvient à succiter l'entousiasme de la presse et notamment les journalistes du magazine Mad Movies. En outre, le film sera séléctionné au Festival Fantastique De Gerardmer et sortira directement en vidéo affublé d'une affiche completement à coté de la plaque.

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Oeuvre venu du Canada, Ginger Snaps est signé John Fawcett, un habitué du petit écran et des séries télé dont c'est le premier film. Il recidivera quelques années plus tard avec The Dark ou il dirigera Sean Bean et Maria Bello.

Tourné avec un budget réduit, le film réunit Katharine Isabelle (vu notamment dans Freddy Contre Jason) et Emily Perkins. Ce nom ne vous dit probablement rien, pourtant, elle interpretait le personnage de Beverly Marsh enfant dans le téléfilm de Mick Garris, Ca/Il Est revenu.

A noter qu'on retrouve également au casting Mimi Rogers.

L'histoire est assez simple. Ginger et Brigitte Fitzgerald sont deux soeurs du mème age qui vivent dans une paisible bourgarde. Mais, les adolescentes sont unis par un lien très fort, semblable aux siamois. De fait, elles demeurent inseparables et ne se quittent pratiquement jamais.

Elles ont également en commun une fascination pour la mort. Possédant leur monde bien à elle, les jeunes filles ne cherchent surtout pas à se mélanger aux autres personnes. Leur jeu favori est d'imaginer leur propre mort. Tandis que Brigitte prend des photos, sa soeur s'illustre dans des tableaux macabres, comme lorsqu'elle veut faire croire qu'un piquet de cloture lui a transpércée le ventre.

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Les frangines ne s'occupent donc pas de ce qui se passe autour d'elles. Pourtant, depuis un certain temps, les habitant vivent dans la terreur, car, un animal semble roder et massacre tout les chiens du quartier.

Un soir, Ginger est mordue sous les yeux de sa soeur qui en rèste pétrifiée. Dés lors, la transformation s'éffectue progressivement. L'adolescente change aussi bien physiquement que mentalement. Les garçons commencent à tourner autour de Ginger et l'un d'eux est mème contaminé par l'adolescente. Pendant ce temps, Brigitte tente de gerer la situation en cherchant un remède pour sa frangine, mais, peut ètre est il déja trop tard.

Malgré un postulat assez classique, Ginger Snaps s'avère plus complexe qu'il n'y parait, notamment en décrivant la relation très particulière qui unit les deux soeurs Fitzgerald. Le scénario tente mème un parrarèle finalement assez judicieux entre le moment ou Ginger a ses premières règles et celui ou elle est mordue (deux instants cruciaux qui tombent, donc, quasiment en mème temps). Si le premier element amène un changement dans la vie de l'adolescente qui devient desormais une femme, il s'accompagne aussi d'une metamorphose consequent à la lycantropie.

Quand à Brigitte, c'est une jeune fille totalement effacée derriere sa soeur, qui la suit comme son ombre et obeit à tout ses ordres. Jusqu'au moment ou elle va devoir elle mème prendre des decisions importante qui vont amener des changements dans sa vie. (Pour le première fois, elle a un ami, ce qui provoque la jalousie de Ginger).

Tout ces points interessants sont malheureusement conterbalancé par un filmage absolument pas maitrisé et effroyablement télévisuel (John Fawcett trahit grandement son passif de faiseur du petit écran). Pour ne rien arranger, les acteurs ne sont vraiment pas à la hauteur (mention special à Mimi Rogers qui cabotine dans un rôle de mème de famille qui ne sert à rien) et le film echoue clairement à instaurer la moindre ambiance.

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Imparfait, mais, malgré tout, interessant, Ginger Snaps se suit surtout grace à quelques bonne idées, des maquillages reussi et des scènes gores et sauvages du plus belle effet (le film est interdit aux moins de 16 ans et c'est plutot justifié). Malgré le fait qu'il s'agisse d'une petite production, le film obtiendra tout de mème un succès assez important, du moins en vidéo, pour que deux suites, tourné en mème temps, soient lancée. j'aurais l'occasion d'y revenir bientot.

En attendant, ceux qui veulent visionner le film de John Fawcett en integralité peuvent le faire grace à la vidéo ci dessous avec l'oeuvre en français.

Note : 11/20


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