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RedEye End Of The Season

Publié le 21 janvier 2013 par Bullesonore

RedEye End Of The Season

Dans la famille chemise à carreaux, barbe d’une semaine, ou la famille Folk pour ceux qui ne suivraient pas, je demande Guillaume Fresneau, alias RedEye.

L’ex chanteur du groupe Dahlia, élevé au Texas sur des vagues musicales tantôt country, tantôt folk ne pouvait que se faire aisément une place au sein de cette grande famille.
Nous l’avions découvert en 2011 avec son EP Be The One et nous étions déjà tombés sous le charme.

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Sur les traces d’un Elliott Smith, version 2013, son deuxième opus, End of the season reste toujours aussi intimiste : sa voix apaisante nous transporte vers des rivages zen et l’on se laisse facilement bercer par les arrangements guitares ou violon qui l’accompagnent. Guillaume à su s’entourer de trésors instrumentaux, pour donner naissance à un fort agréable mélange : la batterie de Raphaël Seguinier (Emilie Simon, Cocoon) ou encore a frappé à la porte d’Herman Düne pour lui emprunter Jéôome Lorichon à la trompette.
Quand à l’inspiration, il l’a cherchée entre la France et l’ouest américain, pour preuve, son album respire les grands espaces et l’odeur des feux de bois. On le verrait parfaitement composer pour la B.O. d’ un « Into the Wild » ou autre long métrage recelant de paysages sauvages et au scénario mélancolique.
Car oui cet album est riche en évocations et va puiser ce que chacun a enfoui au fond de lui : magie des textes et beauté instrumentale, l’alchimie fonctionne.

RedEye End Of The Season

À son écoute, on est comme apaisé, coup de cœur pour Disappear morceau sur lequel il invite la voix de Suzanne Thoma qui sublime les chœurs.
Moment fort également sur Cover me, c’est tout juste beau. On se sent plus léger à l’écoute de Season’s ending aux arrangements et mélodie plus enlevés.
Et puis, on s’y résous, dernier titre, déjà, The Edge of The World, moment de communion guitare/violon/voix qui laisse un goût mélancolique et semble nous rappeler.

À l’heure ou fut rédigée cette chronique il neigeait sur Paris, quoi de mieux que cette multitude de flocons pour un album féerique ? Alors, End of the season ? Pas tout de suite en tous cas car nous, on aimerait qu’elle se prolonge encore un moment à écouter Redeye à la lueur d’une bougie blottis bien au chaud.

Crédit Photo : Caroline Ruffault


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