[MOFO13][J-4] La programmation du vendredi 25 janvier

MO’ FO’ // L’Affiche 2013

C’est par une soirée placée sous le titre « Tucson, le son de l’Americana (et autres merveilles pop rock) »  que le Mo’ Fo’ commencera à balancer les watts de 2013. Au programme de ce vendredi 25 janvier (dès 19h) : des guitares millésimées aux picking furieux, des voix nasillardes, profondes ou aériennes, des balades désertiques à la poésie dorée-cramée, du son âpre et de la sécheresses blues crunchée… Mais aussi des swings diaboliquement crados, des synthés sautillants et des déhanchements martiaux dignes de la Factory.

Le versant cactus de la force se concentrera autours de la figure de HOWE GELB, dont la discographie pléthorique compte un nombre d’albums inversement proportionnel à celui de ses apparitions scéniques récentes. Homme rare et fin collaborateur, il est notamment depuis les années 80 le super-animateur du groupe-collectif-gang GIANT SAND, qu’il a initié avec John Convertino et Joey Burns (qui ont ensuite fondé CALEXICO – les trois larrons ont aussi été vus aux côtés de Lisa Germano dans les années 90, au sein du projet OP8). Howe Gelb traînera donc à St-Ouen sa voix monocorde de conteur captivant, posée sur les méandres hypnotiques de guitares à définir quelque part entre Cash et Young.

Egalement du côté Arizona de l’affiche de ce vendredi, THOMAS BELHOM, compagnon de route de Stuart Staples (Tindersticks) et collaborateur occasionnel de Calexico. Le Français a passé quelques temps à Tucson, où il a peaufiné le son de sa pop élégante et fragile.

Autres frenchies totalement à l’Ouest, LONESOME FRENCH COWBOY & THE ONE, lapinous nantais déjà canonisables de leur vivant, ont eux aussi succombé aux charmes des studios de Tucson. Par nature brut comme un gros diamant jamais suffisamment dégrossi, le duo est en pleine nouvelle saison des aventures discographiques et scéniques protéiformes du FRENCH COWBOY.

L’Israëlienne MALKA SPIGEL (Minimal Compact) et son mari COLIN NEWMAN (Wire) manigancent en couple une pop douce et rêveuse, qui va chercher quelques nonchalances du côté du shoegaze. On se prendra certainement à rêver un peu au son mélancolique des jeunes vétérans.

THE GEORGE KAPLAN CONSPIRACY fera de son côté vrombir les arpégiateurs au dessus des batteries binaires et des guitares cristallines, créant un bel écrins aux voix nimbées de reverbs froides. Les sacro-synths mancuniens né déboussoleront pas les nouveaux ordres pop actuels, c’est certain, mais devraient suffisamment surprendre pour être a minima plaisants.

Enfin, RAMONA CORDOVA exposera ses détours et circonvolutions vocales sur fond de pop expérimentale. Brut et lo-fi au possible, sincèrement D.I.Y. mais copieusement captivant, on attend impatiemment de découvrir sur scène ses excentricités sur cordes nylon.

>> Plus d’infos sur la soirée par ici sur le site de Mains d’Oeuvres.
>> La billetterie est là sur Weezevent.

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