La critique
Une attachante chronique adolescente
Tano (Juan José Ballesta), un jeune délinquant placé en maison de correction obtient une permission , le temps de participer au mariage de son frère. L'occasion pour lui de retrouver la rue, son meilleur ami, sa petite amie mais aussi les petits et plus gros délits. Plongé dans une cité où la violence règne et où l'avenir est complètement incertain, le jeune adolescent se laisse essentiellement guider par son instinct. Mais à force de fuir la réalité et ses responsabilités, le destin peut aussi nous rattraper.
Les 7 vierges est un film attachant sur l'adolescence et son urgence. Les personnages courent, font les fous, la fête, afin de fuir la réalité parfois dure à avaler des quartiers sensibles. C'est speed, il y a de l'adrénaline , les jeunes acteurs aux physiques de minets sont parfaits et le réalisateur s'attarde souvent ,et sans complexes, sur leurs jeunes corps (on remarquera une certaine tendance crypto gay). Si tout se tient et que le film se place entre ciné teenager et film indé à tendance rock'n roll et plus sociale (comme une sorte de Larry Clark soft) , un indéniable manque d'enjeux dramatiques se fait sentir. Ce manque empêche les 7 vierges de prendre son envol, d'être plus qu'une tranche de vie de jeune en quête de rédemption. Avec une fin un peu bancale et une sensation d'innachevé, nous sortons de la salle un peu perplexes malgré le fait d'avoir passé un bon moment. Plaisant mais mineur.
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