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Eels – Wonderful, Glorious

Par Moimateo

Le 5 février est une date à retenir : la sortie du 10ème album studio de Eels en est pour beaucoup. Nombreuses sont les grandes et belles sorties cette année. Wonderful, Glorious fait partie du bal. Alors est-il utile de succomber ?

Eels - Woderful Glorious

Est-il encore possible de présenter Mark Oliver Everett, auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentiste et chef-expérience au sein de Eels ? Difficilement et certainement une perte totale de temps.

Par contre vous parler de ce 10ème album, sans souci ! Eels se réinvente à chaque nouvel album mais en restant dans un registre presque toujours constant. Ce n’est pas surprenant Wonderful, Glorious n’échappe pas à la règle.

Bomb Away ouvrant l’album est très lourd, te mettant de suite dans l’ambiance. Même si l’ambiance générale est totalement différente de ce titre. En arrière plan, les grésillements vintages d’un vieux 45 tours nous rappel que nous entrons dans le labo des expérimentations du docteur E.
Kinda Fuzzy et Accident Prone m’auront fait perdre toute notion du temps. Un rythme cassé volontairement entre chaque couplet. Des chefs d’œuvres semblant être composé de plusieurs morceaux puis assemblés avec plus ou moins de brio.
Réveil en sursaut sur le désormais bien connu Peach Blossom. Eels revient avec force avec un rock bien lourd et enveloppant nos cages à miel dans du coton.

Trop court aura été cet instant que j’apprécie chez Eels : son coté rock et voix enraillée. Avec On The Ropes, on retombe dans une balade, genre Bob Dylan…
The Turnaround et New Alphabet ont eu raisons de moi et de mon imaginaire vagabondant dans des sphères très Burton. Surement un bon choix pour le prochain clip. Au cas où Eels passe par ici !
Stick Together a un sens très pop mais tout en restant proche d’une claque électro-blues. Le refrain mêle avec perfection riff et envolé électro. La seule belle surprise de Wonderful, Glorious.

La suite de l’album fait clairement pensé à une suite de Daisies Of The Galaxy. La mission de Eels reste de véhiculer un message positif sur le fait que la vie n’est pas si mal. You’re my Friend, avec son coté 8-bit, illustre bien cette métaphore à ne jamais lâcher de nos objectif le bonheur d’être vivant.
La clôture de l’album par le titre du même nom que l’album nous rappelle que Everett est toujours bien présent, dans un sens hors du temps. Ce titre respire la joie de vivre avec des solos instrumentales qui font monter en puissance le dit titre.

Au final, Wonderful, Glorious, est un très bon album de Eels. Sans grande surprise mais il est toujours plaisant de s’enivrer des expériences musicales d’un groupe qui n’a plus besoin de faire ses preuves.


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