L. comme loseuse linatique

Bien le bonjour mes chères et chers,

Hier soir, c’était dur. Grosse prise de conscience. Je n’en ai pas dormi de la nuit tellement la vérité a frappé là où cela fait le plus mal: mon ego, ma fierté… Entre deux disputes avec le boyfriend et une nuit plus qu’entrecoupée de gros blancs, j’ai décidé de me l’avouer enfin et surtout de me soigner. JE SUIS UNE GROSSE LOSEUSE !

C’est fini, c’est décidé, je ne vous me mentirai plus. MEA CULPA pour tous ces articles qui me décrivaient comme une diva de la mode ou encore une bloggeuse invétérée. Alors voilà, je ne suis ni une modeuse, ni une bloggeuse. En revanche, j’aime la mode, elle me donne bonne mine. Comme beaucoup de nanas, je prends beaucoup de plaisir à m’habiller tous les matins. J’aime également écrire  surtout inventer des histoires… mais pas non plus au point de passer des journées derrière mon écran à trouver le sujet qui nous mettra toutes et tous d’accord. Je ne suis donc pas une journaliste non plus et c’est tant mieux, surtout pour vous car il y en a des milliers sur terre et moi je ne leur arrive à la cheville.

Partant de cet aveu, je me résous à redevenir moi. Vous ne le savez surement pas, mais je ne sais pas chanter. En revanche, je sais crier. Je hais l’échec et je suis impatiente au point de changer de direction toutes les 5 secondes si je n’avance pas. Je sais râler et je sais me plaindre. Ce sont certainement les deux choses que je fais le mieux dans ma vie. Si bien que je brasse beaucoup d’air en temps de crise et croyez-moi, c’est la crise.

Changement de cap moussaillons. J’ai 27 ans, toutes mes dents et toujours pas le boulot de mes rêves. On me dit que ça arrive, jai du mal à y croire. Enfin voilà mon plus bel échec jusqu’à aujourd’hui. Je décide d’en rire et finalement d’en faire une force. C’est par ici que cela se passe aussi: L. for loser Vous ne connaissez pas encore, alors cliquez et abonnez-vous si cela vous plaît. Je ne vous force pas.

Je me suis levée ce matin en me disant que le premier jour du reste de ma vie était enfin arrivé. C’est cheesy, mais bon si ça marche, je signe. J’ai décidé de vous accepter, les uns et les autres comme vous êtes, d’accepter mes échecs et mes gros défauts et surtout de faire de mes moments d’égarement, mes leçons de vie. Soyons fous, il paraît que la vie est trop courte pour s’emmerder.