Thom Kerr définit lui-même son travail comme un pont entre la photo de mode et les beaux-arts. Toujours tiraillé entre la couleur acidulée, surexposée et la mise en scène picturale, quasi artificielle.
On sent chez l’artiste australien ce qui définit le mieux sa génération : le pluralisme. Aussi appelé chez les artistes, la schizophrénie assumée.
Rien de tel, d’ailleurs, que de visiter son blog, source de partage et d’inspiration d’une rare richesse.
Parcourir son travail ressemble à un voyage dans le temps. Un temps digne de Lewis Carroll. Anachronique et uchronique. Un art atemporel. Un cocktail parfait de tout ce que l’art a pu produire depuis 5 siècles.