Le roman se divise en trois parties. Il s'agit d'abord d'un bébé linotte, Dingo, qui tombe du nid et s'écrase au pied de l'arbre, ce qui provoque une amnésie passagère. Dingo, alors parfaitement inconscient, picore à droite et à gauche à la recherche de nourriture. Le voilà sur le coussinet d'une patte de chat ! Le gros Pacha se réveille et découvre la bestiole en se pourléchant les babines.
La suite de l'aventure nous entraînera dans le vaste monde, en fait un pré qui se situe à l'arrière de la grange de la ferme. Pacha y fait la rencontre de Vénus la vache. Parce qu'elle est aussi ronde, molle, avec de belles taches sur son pelage, le chat pense aussitôt qu'ils appartiennent à la même famille. Meuh non, voyons, lui rétorque-t-elle en lui expliquant le sens de la vie.
Les chats sont des créatures souples, les oiseaux aident à combattre les mouches et la vache leur rend service avec ses bouses où ils aiment venir se réchauffer ! C'est aussi simple que ça. La vision de ce petit monde des animaux qui se croisent et s'entraident à leur façon est rafraîchissante. De toute manière, j'aime tout ce qui sort de l'imagination d'Agnès Desarthe et d'Anaïs Vaugelade ! Donc là, c'est double plaisir assuré.
Dingo et le sens de la vie, par Agnès Desarthe, illustrations d'Anaïs Vaugelade
Mouche de l'Ecole des Loisirs, 2012