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Chronique Jamais 2 sans 3

Publié le 26 janvier 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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Il y a quelques jours nous vous parlions ici de la pièce Jamais 2 sans 3 qui se joue actuellement au Théâtre du Palais Royal.

Nous avons eu l’occasion d’assister à l’une des représentations et autant le dire tout de suite, nous n’avons pas du tout regretté.

L’histoire de base est celle de Fleur de Senlis, Présidente du comité de Miss Beauté, qui devient aphasique suite à la découverte de photos nues de la Miss actuelle. Dans ce cas, comment rebondir rapidement et annoncer à la presse que le comité est scandalisé et qu’il destitue la dite Miss ?

La solution, les 2 associés de fleur, Charles-Jean, le traitre, et Jean Charles, l’amoureux transi, vont la trouver. Mais n’ayant pas du tout les mêmes méthodes et la même finalité en tête, il faudra être plus malin et plus rapide que l’autre, et ce n’est pas gagné.

L’un va faire appel à la soeur jumelle de Fleur, Samantha, avec qui elle est fâchée tandis que le second, va embaucher une femme de chambre, sosie parfait de Fleur. Et c’est là, que les véritables ennuis vont commencer.

Dès le lever de rideau, et l’apparition de de Charles-Jean (Jean Franco, également auteur de la pièce) et et Jean-Charles (Guillaume Mélanie) les rires sont présents dans la salle grâce au duo des comédiens qui fonctionne à merveille et aux répliques de l’auteur qui font mouches.

Ajoutez à cela une Liane Foly, juste, bonne comédienne, et qui n’est pas ménagée avec ses 3 rôles différents à interpréter, et vous obtenez une soirée de franche rigolade. La mise en scène de Jean-Luc Moreau est très rythmée grâce à quelques portes, qui, si elles ne claquent pas comme dans un vaudeville, sont très utiles pour que Liane aille changer de costume.

Les quiproquos et l’humour ne cessent d’aller crescendo jusqu’à un final explosifs. On rit beaucoup des dialogues et des situations dans lesquelles sont également impliqués Jean-Yves Roan, et son caractère breton, Camille Cottin, et son monologue très applaudie, et Jean-Pierre Allain et son côté mauvais garçon.

Pour voir une vraie pièce de troupe, passer une agréable soirée, et voir une comédienne endosser 3 rôles (ou peut-être plus), n’hésitez plus et allez voir Jamais 2 sans 3.

Jamais 2 sans 3, Théâtre du Palais-Royal, Du mercredi au vendredi à 20h30, le samedi à 17h et 21h et le dimanche à 15h30, jusqu’au 28 février 2013.


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