Jolibois et Heinrich
© Pocket Jeunesse 2012
Quel bonheur de découvrir un nouvel album des P’tites Poules. Celui-ci n’est sans doute pas le meilleur de la série, c’est un fait. Il n’empêche, c’est toujours un plaisir de replonger dans cet univers qui, à force, nous est devenu familier. C’est un peu comme quand j’étais gamin et que je tombais sur un nouvel Astérix. Le scénario ne tenait pas toujours la route (surtout quand Uderzo est resté seul aux commandes) mais il y avait ce village et ces personnages qui me faisaient rêver. Avec Les p’tites poules, c’est un peu la même chose, la filiation se retrouve même dans les patronymes des gallinacées : Pitikok ; Bangcoq, Coquenpâte, Molédecoq, Coqueluche, Cudepoule, Crêtemolle... ça vaut Abraracourcix, Agecanonix, Assurencetourix et Cie.
Une série qui se partage en famille. Pour les lecteurs qui débutent, il est possible de se lancer tout seul. Après, si l’adulte lit et y met le ton, notamment pour bien retranscrire les nombreux dialogues, le plaisir devient encore plus grand. Ces dialogues sont depuis le début un des points forts des P’tites poules. A noter aussi que certains clins d’œil à l’actualité ou à des problématiques très contemporaines disséminés au fil du texte ne seront compris que par les plus grands, mais ce double niveau de lecture n’est pas un inconvénient, bien au contraire. Et puis graphiquement, ces poulettes sont à croquer !
Vous l’aurez compris, Les P’tites Poules ont de nombreux fans à la maison. Depuis peu, les albums de la série sont passés de la chambre de la pépette n°1 à celle de la pépette n°2. Nul doute qu’ils finiront un jour chez la pépette n°3 qui, même si elle n’est pas encore née, possède déjà une PAL d’enfer.
Les p’tites poules et la grande casserole de Christian Jolibois et Christian Heinrich. Pocket Jeunesse, 2012. 46 pages. 10,70 euros. A partir de 5-6 ans.

Jolibois et Heinrich © Pocket Jeunesse 2012
