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Quatre Vénus : Vénus de Milo

Publié le 30 janvier 2013 par Onarretetout

Vénus de Milo

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La statue est mise au jour en avril 1820 à Milo, une île de la mer Egée. Elle date de l'époque hellénistique (grecque), vers 130-100 av. J.-C. La statue, en marbre, représente une femme plus grande que nature (hauteur sans la plinthe : 2,02 mètres), debout, en appui sur la jambe droite et la jambe gauche légèrement fléchie, le pied (disparu) dépassant de la plinthe. Le haut du corps est dénudé ; le bas est revêtu d'un himation roulé autour des hanches. Les cheveux sont relevés en un chignon maintenu par un bandeau, dont s'échappent trois mèches tombant sur la nuque. Pour ce qui est des bras manquants, la mortaise de l'arrachement du bras gauche tend à démontrer que celui-ci était rapporté ; en revanche, la finition régulière de la jonction du bras droit, qui n'a pas de mortaise, résulte probablement d'une autre réparation antique suite à un accident. Le pied manquant présente également une surface très régulière, qui a fait conclure là encore à une pièce rapportée. Enfin, le haut du dos présente des défauts de surface localisés.

Les mesures principales de la Vénus de Milo sont les suivantes : hauteur totale , 211 cm ; largeur maximum, 36 cm ; profondeur maximum, 64 cm ; tour de poitrine, 121 cm ; tour de taille, 97 cm ; tour de hanches, 129 cm. (Informations et photo trouvées sur Wikipédia)

De toute sa hauteur, elle tient tête à ce qui arrive. Si on lui ajoutait les bras qui lui manquent, et selon le geste qu’on leur donnerait, elle pourrait être vierge effarouchée, la jambe gauche amorçant un mouvement de protection que la sinuosité du corps accentue ; elle pourrait tout aussi bien amorcer un pas de danse que le drapé qui couvre le bas de son corps gênerait cependant ; elle pourrait encore montrer au loin ce vers quoi son visage est tendu, une ligne d’horizon que scrute un regard fixe et au fond assez inexpressif, sous des cheveux qui couronnent un front volontaire, contredisant la douceur juvénile de son torse. Je l’imagine hermaphrodite, mélange d’homme et de femme, devant qui le sculpteur a échoué, avouant à la fin : « Les bras m’en tombent ».


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