Henry Bauchau aurait eu cent ans cette année. Myriam Watthee-Delmotte dévoile toutes les arcanes de la création de l’écrivain belge, installé à Louveciennes, titulaire du Prix du Livre Inter en juin 2008.
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© Myriam Watthee-Delmotte – 2013
Dans « Henry Bauchau, sous l’éclat de la Sibylle » (Paru chez Actes Sud), Myriam Watthee-Delmotte, fait parler une
Sibylle s’adressant à Bauchau, pour regarder son œuvre avec distance. Fiction,
souvenirs de résistance, grands mythes, poésie, sont les piliers de l’œuvre de
l’auteur de « Boulevard Périphérique », de l’ »Enfant rieur », ou d’ »Oedipe sur la route ». Cette Sibylle pourrait être l’auteur elle-même, ou Blanche Reverchon, la psychanalyste qui a aidé Henry Bauchau à dépasser les traumatismes de sa vie, ou encore Laure, son grand amour.
En ponctuant sa démonstration de cette voix et de ce regard féminins, Myriam Watthee-Delmotte, revient sur l’enfance d’Henry Bauchau marquée par l’incendie de Louvain pendant l’invasion allemande en 1914. Il a alors dix-huit mois et restera séparé de sa mère pendant plusieurs mois. Elle retrace aussi son engagement dans la Résistance en Belgique et le soupçon qui s’est malgré tout abattu sur lui après la guerre et pendant de longues années.
Une biographie poétique et sensible pour montrer l’imbrication étroite entre fiction et réalité.