Magazine Culture

(video) les vols de dread locks en pleine expansion

Publié le 31 janvier 2013 par Zafro @zafroland

VOL DE DREAD LOCKS DANS UNE SOIREE

(Afrique du Sud) Un homme originaire du Zimbabwe, Mutsa Modonko, a vécu une drôle d’expérience lors d’une soirée à Johannesburg. L’homme, qui faisait pousser ses locks depuis une dizaine d’années, a été retrouvé à une soirée complètement abattu, alors qu’il venait de se faire voler ses locks.

Selon le journal suf africain Times Live, le procédé est de plus en plus répandu. Les cheveux naturels et les dreadlocks représentent un marché très lucratif en Afrique du sud. Les locks, une fois coupées, peuvent être revendues tel quel et cela pour une somme pouvant aller jusqu’à $275 (environ 200€), dépendant de la longueur. En effet, la demande pour les locks est tellement grande que les acheteurs ne demanderont même pas la provenance de la marchandise.

Un coiffeur réputé de Johannesburg qui possède un salon, John Wushe, a dit au journal :

« Les locks deviennent de plus en plus populaires. Les plus gros jours nous avons jusqu’à dix personnes qui veulent des extensions de locks naturelles »

VOL DE DREAD LOCKS DANS UNE SOIREE (Afrique du sud) - Dreadlocks thieves

Les cheveux volés seront fixés au crâne d’un homme ou d’une femme, remplaçant ainsi les extensions synthétiques qui étaient plus populaires avant. Le procédé pourra prendre jusqu’à deux heures et nécessitera l’utilisation d’une aiguille (pour tissage ou à crochet). Le coiffeur, lui, peut être rémunéré jusqu’à $170 pour réaliser une telle coiffure.

Bien qu’il semble y avoir beaucoup de voleurs de dreadlocks en Afrique du sud, selon la police de Johannesburg, ils n’ont jusqu’à présent reçu qu’une seule plainte de ce type depuis l’année dernière. Le capitaine de police, John Maluka, a dit au journal Times Live que son département encourage la population a dénoncer les voleurs de ce genre mais les gens ne le font généralement pas car ils sont embarassés.

Dans la majorité des cas, les voleurs de dreadlocks s’attaquent aux femmes. D’après Lebo Masimong, un autre coiffeur réputé de la ville, elles sont des cibles plus faciles.

« Vous êtes une cible facile si vous marchez aux alentours du CBD (Central Business District) et vos cheveux sont lâchés. Ils s’en foutent de votre argent ou de votre téléphone portable dernier cri. Ils veulent juste vos cheveux »

Mutsa Modonko a vraiment vécu ce qu’on appelle un « bad hair day ».


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Zafro 2110436 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines