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DSK-DIALLO-USA : théocratie prostitutive...

Par Laporteplume
DSK-DIALLO-USA : théocratie prostitutive...L’authentique réalité de ce pays qui se voudrait le modèle participatif mondial, le chantre des libertés fondamentales, le champion toutes catégories des droits de l’homme, et l’exemple universel de démocratie, vient enfin d’être définitivement dévoilée à celles et ceux dont le regard était encore embrumé par les vapeurs de friteuse d’une bouffe rapide obésigène et les apesanteurs vaporeuses de boissons à la cocaïne.Par les conclusions du procès de New-York, DSK-Diallo, les USA montrent que, là-bas, tout est permis, pourvu que l’on soit suffisamment riche pour s’affranchir.Vol, viol, spoliation, atteinte aux mœurs… tout y est permis, à la condition de disposer de quelques milliers, centaines de milliers, voire millions de dollars pour se racheter une virginité.Dieu, paraît-il, a donné son aval à la transaction ! C’est la « victime » qui, elle-même, l’a dit dans sa courte allocution de sortie de tribunal, invitant ce même Dieu à accorder son infinie clémence à toutes celles et ceux qui entendaient ses paroles (à la manière d’une bénédiction papale urbi et orbi). Resté religieusement silencieux, l’« agresseur » du Sofitel a sans doute pensé que ce Dieu-là valait bien son pesant d’or puisqu’il lui avait permis, après avoir exprimé une pulsion biblique (« croissez et multipliez »), libéré et soulagé ses bourses trop garnies (en même temps que celle de sa femme d’alors), de recouvrer une innocence dont personne (selon lui) n’aurait jamais dû douter.Au caractère inique de cette sortie de procès (qui, dans le désordre psychique collectif de ce pays, rejoint la situation du camp de détention de Guantanamo si facilement oubliée par Obama, et la surpopulation noire des prisons fédérales et d’états), s’ajoute fort heureusement ( ?!?) pour les tenants des pouvoirs une prometteuse perspective de redressement des finances publiques internationales mises à mal par les banquiers de ces contrées où le lingot a remplacé la main de justice. Ne pourrions-nous pas, en effet, à l’image de ces gens de derrière l’Atlantique, afin de pourrir davantage encore la planète, permettre à tous les fraudeurs, manipulateurs, harceleurs (d’Arcelor et d’ailleurs), à tous les criminels qui en ont les moyens, d’arroser copieusement l’Etat pour se refaire une santé morale et sociale ? Plusieurs objectifs pourraient être ainsi atteints : éjaculation des pulsions sexuellopoliticoéconomicopathologiques par les individus classés trop facilement irresponsables donc pas coupables, redressement des finances publiques, élimination de la surpopulation pénitentiaire, mise en conformité avec les préceptes religieux toujours très enracinés dans notre société laïque selon lesquelles l’indulgence plénière divine peut (doit ?) s’acheter (saint Benoît ne prêchait-il pas, voilà plus de quinze siècles, qu’ « il faut qu’il y ait des pauvres, pour permettre aux riches de racheter leurs péchés ? ») Imiter en perversion les Etatsuniens, conforterait du même coup la notion chère aux militants du curé contre l’instituteur : les « racines chrétiennes » de l’Europe ! Allons donc, soyons raisonnables à la mode de New-York ! Pour assainir notre monde si malade, donnons enfin partout la possibilité, comme chez les dégustateurs de hamburgers, de racheter (?!?) par chèque leurs incivilités, leurs fautes, leurs meurtres… à ceux qui ne savent déjà plus derrière quelle frontière planquer leur argent.Quant aux pauvres… c’est bien connu : qu’ils se débrouillent ! Qu’ils volent une pomme, un yaourt ou une pièce de viande dans un supermarché pour se nourrir ou nourrir une famille, ils seront définitivement condamnés pour faute éternelle, ineffaçable, inexpiable, impardonnable ! Parce qu’ils sont pauvres ! Eux seuls sont coupables, et indignes d'une vie sociale normale, puisqu’ils n’ont pas les moyens de faire passer leur casier judiciaire à la machine à laver d’une justice boursicoteuse.En corollaire à ce constat, deux questions se posent. La première : pour ceux qui nous gouvernent, la pauvreté ne serait-elle pas le pire crime, puisqu’elle est de nature à donner mauvaise conscience… aux riches ? (A condition toutefois que ceux-là aient… une conscience située ailleurs que dans la poche portefeuille ou… sous la ceinture !)La deuxième : Payer pour un rapport sexuel n’est-il pas le fondement ( ?!?) de la prostitution ?DSK- Diallo - Dieu de Wall Street - USA seraient-ils, ainsi, les fondateurs d’une nouvelle philosophie politique pleine d’avenir : la théocratie prostitutive ? De par Dieu (et Obélix), apercevrions-nous là une voie de lumière dans les ténèbres actuelles ? Observons, et… méditons !Salut et Fraternité.

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