Pour la première fois, Carnet de Bals organise un bal 1820.
L’année 1820 voit la transition entre les modes du Ier Empire et de la Restauration. Ainsi, Mesdames, tout vous est donc permis !
De la robe fluide à l’antique, coiffée à la Titus, à l’élégante toilette courte recommandée par S.A.R. la duchesse de Berry pour effectuer un galop, cheveux noués à la girafe, tout reste à la mode entre 1810 et 1825.
Il en est de même pour le bal. La danse Ier Empire est toujours pratiquée mais de nombreuses autres la rejoignent : des valses enivrantes, des mazurkas militaires, des écossaises, des galops endiablés, des contredanses et des danses d’animation qui verront le jour à la suite du congrès de Vienne. Ainsi, les quadrilles pourront-ils être indifféremment en pas français et en pas marché.
Un bal de Carême-prenant.
Sous la Restauration, le Carême-prenant évoque les festivités et l’extravagance. En ce début de Carême, nombre de dandys pouvaient choisir les tenues les plus folles au gré de leur caprice et les dames adopter les plus coquettes des robes. « Carême-prenant » devient synonyme de fantasque…
Le repas sera régi par les festives recommandations d’Antonin Carême pour cette période de « restrictions » et médianoche sera fait !
Une nuit au château de Vincennes.
Cette résidence royale est aussi la plus vaste forteresse d’Europe, le donjon le plus haut, une des plus anciennes demeures au monde…
En 1820, Bernard Emmanuel de Roux marquis de Sainte-Colombe de Puivert et de Rivel gouverneur du château y donnera un bal pour fêter l’annonce de la venue de l’enfant du miracle…
Le Grand Bal de Carême-prenant sera l’occasion de faire revivre le temps d’un soir un bal sous Louis XVIII.
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