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Livret de Dove Attia et François ChouquetMise en scène et chorégraphies de Giulano PepariniMusiques composées par Dove Attia, Rod Janois, Jean-Pierre Pilot, William Rousseau, Olivier SchultheisParoles de Dove Attia et Vincent BaguianDécors de Bernard ArnouldCostumes de Frédéric OlivierLumières de Xavier LauwersImages de Patrick NeysAvec Louis Delort (Ronan), Camille Lou (Olympe), Rod Janois (Camille Desmoulins), Roxane Le Texier (Marie-Antoinette), Sébastien Agius (Robespierre), Nathalia (Solène)Matthieu Carnot (Lazare), David Ban (Danton), Yamin Dib (Auguste Ramard), Guillaume Delvingt (Necker), Philippe Escande (Louis XVI)…
L’histoire :France, printemps 1789. La famine et le chômage dévastent les campagnes et les villes. La révolte gronde tandis qu’à Versailles la cour de Louis XVI, insolente et frivole, continue de dépenser sans compter l’argent de l’Etat.Issus de ces deux mondes qui se redoutent et s’affrontent, Olympe et Ronan n’auraient jamais dû se rencontrer. Lui, jeune paysan révolté par les injustices qui l’ont privé de sa terre, monte à Paris pour conquérir la liberté. Elle, fille de petite noblesse, gouvernante des enfants royaux à Versailles, se dévoue corps et âme au service de sa souveraine, la reine Marie-Antoinette. Et pourtant…Ils vont s’aimer passionnément, se perdre, et se retrouver. Accompagnant les plus hauts personnages de leur temps tels Danton le magnifique, Camille Desmoulins, le fougueux journaliste, ou Jacques Necker, l’austère ministre du Roi, ils connaîtront les soubresauts de la Grande Histoire.
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Ce qui m’a le plus frappé et séduit, c’est la formidable esthétique du spectacle. On en prend vraiment plein les mirettes. En fait, il y a peu de décors en dur. L’ingéniosité du scénographe a été de projeter des images sur d’immenses panneaux coulissants. L’effet est remarquable. On sait tout de suite où on se trouve. La toute première image, à l’ouverture du rideau, donne le ton. On se croirait dans un film en 3D. Et la suite ne fait que confirmer ce parti-pris d’esthétique. On a droit à une succession de tableaux tous plus beaux les uns que les autres. J’ai particulièrement celui du Palais-Royal, la chorégraphie des filles de joie, celui du Journal, celui de la geôle avec acrobaties façon yamakasi, le cauchemar d’Olympe, ainsi que certains effets spéciaux comme l’incendie… Dans ce domaine, on est vraiment gâté.
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Bref, si les yeux sont plus comblés que les oreilles1789, les Amants de la Bastille reste un grand et beau spectacle. Il y a encore une fois de la magie et surtout, je tiens à le rappeler, une profusion de tableaux absolument magnifiques.