Dreamland par Brad Coleman

Depuis toujours, je suis fasciné par le Cosmos et lever les yeux vers les étoiles me comble de bonheur. Il en résulte que le mystère des OVNI m’attire depuis mon adolescence et que j’en ai étudié ses nombreux aspects durant de longues années, à une époque où toute personne s’intéressant au sujet se trouvait généralement taxée au mieux de « doux rêveur » au pire de « cinglé conspirationniste ».

Alors quel meilleur endroit pour bâtir un intrigue « ufologique » que la Zone 51¹ qui a tant fait couler d’encre, et alimenté tant de théories, suggérant entre autres des relations secrètes entre l’armée américaine et des extraterrestres.

L’introduction de l’ouvrage fait un rappel des phénomènes étranges observés dans le ciel depuis l’après-guerre ; coïncidence ou non, ces phénomènes ont commencé à se manifester lorsque nous avons joué les apprentis sorciers avec l’explosion de la première bombe atomique, occasionnant le massacre de milliers d’innocents… Le nucléaire n’a jamais été autant à l’ordre du jour… mais il semble que les erreurs du passé, dans tous les domaines, soient continuellement oubliées… puisque nous passons notre temps à les répéter.

Cette introduction cite aussi le témoignage de savants et d’astronautes qui n’ont pas eu peur, en leurs temps, de braver le scepticisme, au risque d’être diffamés et discrédités. Toujours sur la base d’une même prise de position de l’élite scientifique : « Il y a de fortes chances que cela soit vrai, mais nous ne pouvons pas l’admettre » ; en clair, « nous ne pouvons pas admettre nous être trompés… »

Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux au sein de la communauté scientifique et de l’armée à sortir du silence, et reconnaître enfin que les civilisations extraterrestres ne peuvent plus être contestées. Le fait que des millions de personnes abductées, ayant fait l’objet d’enquêtes scrupuleuses, témoignent à travers le monde, explique en partie la sensibilisation au phénomène OVNI qui est menée aujourd’hui auprès du grand public par l’aérospatiale notamment.

Deux choses ont toujours ralenti nos progrès : un manque d’ouverture d’esprit et un orgueil insensé qui nous portent à croire que nous sommes les seuls êtres pensants de l’Univers : 450 exoplanètes ont été répertoriées à ce jour, autant de possibilités de vie et d’intelligence extraterrestre; avouez que cela donne le vertige et rend de moins en moins probable que la planète bleue soit la seule à détenir la vie et l’intelligence. Cela prouve que nous sommes vraiment les enfants attardés du Cosmos.

Que nous ayons été façonnés à l’image de dieux extraterrestres, que nous ayons été « implantés » sur la planète bleue, que nous soyons le jouet d’une vaste expérimentation, qu’une étincelle divine soit à l’origine de notre présence sur Terre, il est temps que l’humanité sorte de l’amnésie collective dans laquelle elle est maintenue et retrouve enfin le chemin de ses origines.

Il en résulterait que face à une fin du monde annoncée, on assisterait plutôt à une fin de « ce » monde en bout de course, et à l’éveil d’une conscience collective. Une page salutaire se tournerait pour l’humanité.

Jean-Claude Ribes dit que pour faire de la bonne science, il faut être sérieux mais aussi rêver… Dreamland se veut un thriller où la réalité et le fantastique se côtoient, un roman qui dit oui à d’autres possibilités, à l’imaginaire, au rêve, à l’intuition, et non aux conditionnements d’où qu’ils viennent.

¹ Appelée aussi Dreamland, Watertown, The Ranch, Paradise Ranch, The Farm, The Box, Groom
Lake, Zone 51 A, Neverland ou encore The Directorate for Development Plans Area – où se trouve
une base militaire dite secrète, testant entre autres des appareils expérimentaux.

Teaser :

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