Magazine Cinéma

[Critique DVD] Bovines ou la vraie vie des vaches

Par Gicquel
[Critique DVD] Bovines ou la vraie vie des vaches

Dans les champs, on les voit, étendues dans l'herbe ou broutant paisiblement. Grosses bêtes placides que l'on croit connaître parce que ce sont des animaux d'élevage.Lions, gorilles, ours ont toute notre attention, mais a-t-on jamais vraiment regardé des vaches.

[Critique DVD] Bovines ou la vraie vie des vaches
"Bovines ou la vraie vie des vaches" de Emmanuel Gras

Avec :

Sortie le 05 février 2013

Distribué par Blaqout

Durée : 64 minutes

Nombre de : 1

Film classé : Tous publics

Le film :

★
☆
☆
☆
☆

Les bonus :

★
★
½
☆
☆

Des vaches au cinéma, diable ! Sur le papier, je trouvais le sujet original et il me tardait de voir sous quel angle il pouvait bien brouter l’herbe de nos salles obscures. Las, une fois le mufle filmé gros plan et le meuglement qui se répète, l’enclos de la mise en scène s’avère bien étroit.
Une vache qui mâchouille sous votre nez, pendant des minutes, avec élégance, certes, mais quand même, cela ne nous emmène pas très loin. Quand la caméra s’éloigne et prend de la hauteur, on imagine un regard plus surprenant sur ce grand tapis vert, mais rien que quelques belles images, éparses et bucoliques, et un orage qui n’annonce rien de bon. Sinon de la pluie et des ronds dans l’eau…

photo-Bovines-2011-3

Emmanuel Gras s’explique dans les bonus sur les intentions de ce documentaire champêtre, qui personnellement ne m’a rien apporté de nouveau sur la race bovine.. Et s’il était question de nous faire passer l’envie d’en reprendre une tranche, c’est plutôt raté. Elles sont bien grasses et bonnes, elles donnent envie.

LES SUPPLEMENTS

  • Entretien avec le réalisateur (12 mn)

« J’imaginais un truc plus humoristique » avoue Emmanuel Gras « mais au montage le second degré a complètement disparu ». Il dit son plaisir de les filmer, et il s’est toujours interrogé sur leur regard (qu’est ce qu’elle voit, un éleveur, un promeneur ?…)
Il a choisi des animaux qui avaient leur vie propre, qui ne passaient pas trop de temps avec l’homme « que je ne voulais d’ailleurs pas filmer »
L’importance des sons est aussi mis en avant « leur respiration, le bruit de l’herbe, des pas quand elles marchent, pour se sentir parmi elles ».

  • Repérages

C’est comme dans le film.

  • Scènes additionnelles

Une dizaine de séquences sans plus d’intérêt comme un jogger au milieu du troupeau, la présence d’un taureau, la vie dans l’étable…

  • « Tweety lovely superstar » de Emmanuel Gras. Court métrage (18 mn)

Beyrouth 2002. Le réalisateur reprend un peu au début la forme contemplative de « Bovines », en suivant à Beyrouth en 2002, l’évolution d’un chantier. Avant de composer réellement avec les ouvriers syriens qui démolissent une maison. Il leur confère une autre dimension, et le regard d’un enfant vient tout achever. Cette fois c’est vraiment surprenant.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gicquel 940 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines