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Saint Seiya : Next dimension - Le mythe d'Hadès - Masami Kurumada

Par Jake @JakeVecc
Saint Seiya Next dimension - Le mythe d'Hadès - Masami Kurumada

Résumé :

L’histoire reprend où elle s’est arrêtée à la fin de la trame originelle : Seiya et Athéna sont parvenus à détruire Hadès. Mais à un prix élevé : l’épée d’Hadès s’est enfoncée dans le torse de Seiya, le plongeant dans un coma profond, qui pourrait se révéler mortel. Pour le sauver, Athéna va devoir détruire l’épée d’Hadès : elle traversera les années pour se retrouver près de deux siècles plus tôt, alors que la précédente guerre sainte fait rage. A cette époque, deux chevaliers d’or Doko et Shion, font la rencontre de Tenma, le chevalier contemporain de Pégase, et de son meilleur ami Alone, condamné à devenir l’hôte d’Hadès. Alors qu’Athéna est redevenue un nourrisson dans son voyage temporel, les chevaliers du zodiaque se lancent à sa recherche…

Avis :

Vingt ans après, la suite des chevaliers du zodiaque connaît toujours un succès retentissant. Alors que pouvons nous dire de cette nouvelle saga ? Alors que Saint Seiya G a fait un flop magnifique, The lost canvas s’est distingué par son dessin parfait et son scénario bien travaillé. On soupçonne Kurumada de surfer sur ce succès pour sortir sa propre suite. C’est d’ailleurs un problème en terme de logique puisqu’il revisite la même guerre sous une vue parfaitement différente : les personnages ne sont pas tous les mêmes (bien qu’il en ait conservé certains) et la trame assez incongrue (Athéna de la guerre sainte précédente est en fait celle de notre époque revenue en arrière ?). Alors qu’il aurait pu poursuivre sur sa lancée, il réécrit un manga déjà conté, ce qui n’est pas très glorieux… Son dessin, quant à lui, n’a malheureusement pas évolué en 20 ans : Kurumada est incapable de dessiner qui que ce soit de profil et conserve ses mêmes faciès figés (des personnages toujours la bouche ouverte et les yeux fermés). Les mangas sont un peu plus courts que la normale (mais là encore, c’était déjà le cas dans sa version originale). Seuls points positifs et non des moindres : l’intégralité du manga est en couleur. Les armures ont donc un rendu magnifique, et même si parfois l’auteur abuse de l’usage des couleurs, c’est véritablement un plus qui rapproche le manga d’une magnifique bande dessinée (la question de savoir si ça échappe à la nature du manga n’est pas débattue ici). Cela explique également le prix plus élevé de chaque tome. Enfin, la raison qui pousse malgré tout le lecteur a suivre les aventures des chevaliers du zodiaque est que nous sommes tous nostalgiques du bon vieux temps !


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