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Timecop

Publié le 06 février 2013 par Olivier Walmacq

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Genre : action, science fiction
Année : 1994
durée: 1h40

L'histoire : En l'an 2004, le voyage dans le temps est devenu réalité, et les criminels comptent bien s'en servir. Pour éviter que le cours du temps ne soit altéré, le gouvernement américain décide de créer la "Time Enforcement Commission" (T.E.C), chargé de réglementer et protéger le continuum espace-temps. L'agent Max Walker est l'un d'entre eux

La Critique d'Alice In Oliver:

L'air de rien, Timecop, réalisé par Peter Hyams en 1994, reste le plus grand succès commercial de Jean-Claude Van Damme (JCVD). Il faut dire que ce film, qui mélange action et science fiction, est doté d'un budget assez conséquent, soit 28 millions de dollars.
Pour l'anecdote, Timecop sera suivi d'une série en 1997 et d'une suite, donc Timecop 2: The Berlin Decision, mais sans JCVD.
En dehors de l'acteur, le film réunit également Mia Sarah, Ron Silver, Bruce McGill et Gloria Reuben. Timecop est aussi un film ambitieux. Avec cette nouvelle production, JCVD tente de renouveler son image et de sortir des films d'arts martiaux qui ont fait son succès et sa réputation.
Pour une fois, JCVD joue dans un film qui est doté d'un véritable scénario. Attention SPOILERS ! En 2004, le voyage dans le temps est désormais possible. Toutefois, certains groupes criminels obscures pourraient également s'en servir pour modifier le continuum espace-temps.

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Afin d'empêcher les dérives, le gouvernement américain décide de créer une section spéciale, chargée d'arrêter les criminels un peu trop présomptueux. L'agent Max Walker (JCVD), dont la femme (Melissa) a été assassinée il y a quelques années, voyage donc dans le temps à la recherche de voyous frauduleux. A partir de là, se noue une intrigue plus complexe: un politicien véreux, le sénateur Aaron McComb, profite du voyage dans le temps pour assurer sa présidence dans le futur, donc en 2004. A cette intrigue, se nouent également d'autres enjeux dont la vie de Max Walker elle-même.

Certes, le scénario exploite son sujet, à savoir le voyage dans le temps mais a aussi tendance à perdre le fil de l'histoire, le spectateur ayant l'impression d'être baladé de droite à gauche. Bref, le scénario n'est pas toujours clair. D'ailleurs, JCVD semble lui-même un peu perdu mais livre une bonne prestation. Ensuite, Timecop souffre également de séquences un peu trop répétitives.
A cela, il faut aussi rajouter des retours dans le passé trop nombreux. Au final, Timecop cherche à perdre et même à noyer le spectateur dans un scénario parfois trop labyrinthique.

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Dommage car les bonnes intentions sont là. Hélas, les bonnes intentions n'ont jamais fait un bon film. Non pas que Timecop soit mauvais, loin de là. Mais ça reste finalement qu'une modeste série B qui a les yeux plus gros que le ventre.
Ensuite, certaines séquences prêtent davantage à sourire, comme par exemple JCVD qui fait le grand écart sur le meuble de sa cuisine afin d'éviter de se faire électrocuter. Pourtant, malgré ses nombreux défauts, Timecop reste une série B convenable, qui permet encore une fois de découvrir l'acteur dans un autre registre.

Note: 10.5/20


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