La Chine est en guerre avec les États-Unis, le saviez vous?
Cybernétique.
En octobre dernier, le New York Times révélait les résultats d'une enquête sur la fortune cachée du Premier ministre chinois Wen Jiabao, entré pauvre en politique et soudainement devenu multimiliardaire au pouvoir.
Le jour même de la publication de cet article, les chinois inflitraient les différents sites du New York Times. Ils hackaient. Ils ont installé un logiciel malveillant leur permettant d'accéder aux ordinateurs reliés au réseau du journal et on réussi à voler le mot de passe de chaque employé en inflitrant 53 ordinateurs personnels.
Les hackers se sont emparés de courriers électroniques et de documents en s'introduisant notamment dans les comptes e-mail du chef du bureau de Shanghai, David Barboza, auteur de l'article synthétisant les résultats de l'enquête en Octobre. Pékin était furieuse à cette époque des révélations du Times et avait introduit d'autres pirates dans la messagerie de l'ancien chef de bureau de Pékin, Jim Yardley afin d'essayer d'y trouver des noms de taupes chinoises.
Les informaticiens du Times ont fait savoir qu'ils ont finalement réussi, après 4 mois, à se débarrasser des pirates et à se prémunir de défense contre toute nouvelle intrusion. Ils ont aussi noté que les hackers chinois ont utilisé des méthodes que des experts ont associées à celles utilisées par l'armée chinoise par le passé. De plus, les attaques ont été lancées depuis les mêmes ordinateurs dont s'est déjà servie l'armée chinoise pour attaquer certaines entreprises liées à la Défense étatsunienne.
La Chine avait promis en octobre que le Times ne resterait pas impuni d'avoir révélé de tels secrets d'État (qui'ils ont aussi qualifié de mensonge mais la Chine a beaucoup de difficulté avec la vérité...). Ils ont aussi nié que de telles tractations, le pirate et le hacking, n'avaient pas eût lieue car c'était interdit en Chine...
Ce qui est aussi imbécile que de dire que le meurtre étant interdit au Canada, et bien il n'y en donc pas.
L'utilisation préméditée des activités perturbatrices contre des ordinateurs et / ou réseaux, dans l'intention de causer un préjudice ou encore social, idéologique, religieux, politique ou pour intimider toute personne dans la poursuite de tels objectifs est un mal pernicieux, un terrorisme subtil, dont les victimes sont l'organisation informatique (et sociale) d'une entreprise.
Ce type d'attaque est en pleine expansion.
En 1999, des pirates ont attaqué les ordinateurs de l'OTAN. Les ordinateurs les ont inondés de courriels et ont frappés avec un déni de service (DoS). Les pirates ont protesté contre les bombardements de l'OTAN au Kosovo. Les entreprises, organismes publics et les institutions universitaires ont été bombardés de courriels contenant des virus hautement politisés signés d'autres pays européens.
Dix ans plus tard, en juillet 2009, plusieurs cyberattaques ont été lancées contre les sites Web du gouvernement tels que le Pentagone et la Maison Blanche aux États-Unis et des agences gouvernementales en Corée du Sud. Ces deux gouvernements ont alors accusé la Corée du Nord d'avoir lancé ces attaques.
Le Wall Street Journal est aussi aux prises avec les hackers chinois.
La Chine qui fait sa pas fine.
Et se défend en prenant les gens pour des idiots.
Prochaine guerre sur le net, bientôt.
Pas de morts, juste des chiens dans les allées de quilles.