Si on attribue à Venom la paternité du genre black metal avec l’album du même nom (1982, bien que le son dudit album Black Metal soit plus Thrash Metal que Black, même si leur thème de prédilection est le satanisme), c’est bien Bathory qui est cité par tous les groupes de pandas tristes comme référence absolue. Bahory et son chanteur Quorthon, qui ont donné naissance au Viking Metal (tout un programme) tout aussi bien.
Ce Blood Fire Death entame le carnage par un morceau atmosphérique avec force cris de chevaux dans la brume (à la gloire d’Odin), pour s’engager sur l’épique a fine day to die (8 minutes quand même !), mélangeant voix et riffs black, soli épiques et intro atmosphérique. Le reste de la galette enchaine des titres au tempo excessif dans la pure tradition black/thrash (que ce soit The Golden Wall…, Pace til death, Holocaust ou le titre éponyme Blood Fire Death). 1988 quand même et bien que l’on puisse regretter la voix qui semble « trafiquée » (notamment sur Pace til death), on applaudira des deux moignons la parenté non exagérée du genre.